Qritic

Qritic
Vous avez toujours rêvé d'écrire des critiques de cinéma ? Voici l'exemple à ne pas suivre...

Retrouvez-nous sur Facebook

mardi 25 septembre 2012

Jason Bourne : L'héritage

C'est l'histoire d'un con qui s'engage dans l'armée. Son instructeur est obligé de rajouter douze points à son Q.I. pour qu'il ait le minimum syndical, juste histoire de remplir les quotas de recrutement. Heureusement pour notre con, les Etats-Unis bossent sur un programme afin de rendre des gens plus intelligents. Et c'est ainsi que notre héros devient drogué aux pilules bleues. 
Manque de bol un jour, le programme s'arrête, et notre homme n'a plus accès à ses pilules. Il tue donc une bonne dizaine de personnes pour en récupérer et ne pas redevenir con.

C'était "Le scénario du dernier Jason Bourne".

"- Heu attends mon p'tit Fromaget, tu vas quand même pas publier ça ?
- Ben tu vois Loïc, j'ai bien envie de me gêner..."



"- Non mais on parle bien d'un Jason Bourne. La trilogie juste jouissive avec Matt Damon ?
- Ben déjà Matt Damon n'est plus là. On a droit à un certain Jeremy Renner. C'est pas qu'il soit mauvais le larron, mais c'est pas ça…Un peu comme un roquefort sans Penicillium roqueforti Déjà je passe sur le doublage français qu'est pas terrible. Enfin ce qui me dérange c'est son personnage. On a presque droit à un sur-homme. Il ne stresse jamais, n'observe jamais rien alentours et réussi tout. Au moins Matt avait un p'tit côté humain qui le rendait un minimum attachant... Et puis pour rester dans les personnages, Miss Weisz, l'argument visionnage du film : déjà elle est mieux sur Google Images, et en prime son personnage est lourd à toujours se plaindre, y a des baffes qui se perdent comme on dit chez nous…"

"-Bon d'accord les personnages, le scénario,… mais reste au moins la mise en scène non ?
- La quoi ? Tu te fourres l'intégrale dans le polynôme, et ce jusqu'au coude mon p'tit Breton. C'est aussi plat qu'un emmental suisse… Sérieux la première "bagarre" arrive au bout de 20 minutes et elle est pas originale pour un sou... Si encore y avait un minimum de tension dans l'air ? Mais non c'est trop demandé je crois... Où sont passés les combats avec un stylo Bic™©® ?? Et les Jason Bourne qui s'en allaient d'une maison en mettant un journal dans le grille-pain, avec le gaz ouvert ?"

"-En gros c'est nul c'est ça ?
- Non, y a un bon point : la musique. Et encore celle du début et du générique de fin. En fait c'est celle des opus précédents, donc elle est bien. Celle de cet opus est purement anecdotique... Je me demande encore comment il s'est récupéré plus d'audience que le dernier Batman de Nolan. Sont cons ou fous ces spectateurs américa… Hum attends Loïc, c'est quoi ce cactus sur le bureau ?
- Le quoi ?
- Diantre il se tourne pour me suivre quand je marche... 
- Je vois pas le problème, tu es sûr d'avoir bien dormi hier ?
- Et le fil électrique qui dépasse c'est aussi de la paranoïa…
- Faudrait vraiment que tu ailles te cou…
- Là tu viens de te prendre les pieds dedans… Attends j'examine ça… Une caméra, jaune, avec des lettres dessus : A L L O C I N et y a un petit E qui se ballade par là. Je sais pas qui c'est, mais on espionnait cette conversation. Il doit nous rester à peu près trois minutes pour quitter les lieux. Ça te laisse le temps de trouver notre probabilité de sortir vivant d'ici ! Pendant ce temps je vais essayer de mettre la main sur un grille pain et le journal du jour…"

L'auteur venait juste de rentrer de Johannesburg. Il était véritablement heureux de retrouver sa Creuse paisible et tranquille. Les oiseaux chantaient et les vache entonnaient à tue tête un meuglement des plus joyeux. Quand il ouvrit la porte tout sourire, il reçu un journal bien grillé en pleine face. Evidemment en Creuse, on n'est pas raccordé au réseau de gaz.

Titre (Titre Original): Jason Bourne : L'héritage (The Bourne Legacy) 
Réalisateur: Tony Gilroy
Année de Parution: 2012
Genre: Action
Acteurs Principaux: Jeremy Renner, Rachel Weisz et Edward Norton
Musique: James Newton Howard
Synopsis en une phrase ®: C'est l'histoire d'un con…

Note de la Rédaction: 03/10

samedi 11 août 2012

The Dark Knight Rises

Aubusson, il se fait tard. La banque locale vient d'être braquée. Deux malfaiteurs s'enfuient à pied dans la rue. Un éclair. Ils se croient tirés d'affaire. Un autre éclair. Et là sur un bâtiment en face, apparaît une forme, fugitive. Une musique se fait entendre. (Oui faut cliquer sur le bouton en bas, vous savez avec la crise… déjà que j'avais pas des masses de moyens avant…).




Un des deux hommes sort une arme. Un camembert vole. Son arme est éjectée. La forme surgit devant eux. Le second homme sort un couteau. Un jet d'emmental fondu le désarme. Ils en viennent aux mains. La forme pare leurs coups. La forme sent le munster bien fait. Les deux hommes sont ligotés. La forme disparaît. Un cheval arrive : c'est la police Creusoise. Les hommes sont arrêtés. Un autre éclair. Un plan sur le toit d'une ferme. On distingue la forme. Un autre éclair. Elle est vêtue de jaune. Une creusoise sort. Elle est blonde. Elle a une forte poitrine. Elle s'appelle Marie (Nota : Le Sainte-Marie est un ancien fromage au lait de vache, caillé au lait de veau). Elle hurle "C'est Cheese-Man, oh épouse moi mon héros !!!".

Un chat. Manifestement noir. Une tape sur l'épaule. Une phrase.
M. Fromaget se réveille.
"- Et ben on peut pas dire que t'ai le sommeil léger mon gars, tu peux corriger la critique de l'Auteur, elle nous arrive tout droit de Johannesburg !!"


"Grandiose", "magistral", et... "on en a pour son argent", c'est ce qui m'est venu à l'esprit en sortant de cette salle obscure. Car il faut bien avouer que ce troisième volet nous en met plein les mirettes : ça pète gentiment de partout, d'ailleurs c'est tellement bien fait qu'on en redemande !!! Mais il ne faudrait pas réduire cette Nolanite (NDLR: Œuvre de Christopher Nolan) à un banal film qui explose de partout… Tout comme dans les deux précédents volets, ce film possède une incroyable ambiance, et après l'ambiance sombre des deux premiers volets, c'est plus une ambiance de fin du monde qui transparaît. Et oui le "méchant pas beau" de l'opus en question s'est débrouillé pour placer une bombe quelque part dans Gotham City, avec en prime la menace de la faire péter si quelqu'un tente de se carapater de la ville !! Tiens en parlant de "Méchant pas beau", il faut souligner un Tom Hardy méconnaissable, qui s'en tire assez bien et montre qu'il peut jouer tout un tout un tas de genres différents (Oui il jouait bien dans La Taupe). Pendant qu'on est dans les acteurs, on citera aussi un certain Joseph Gordon-Levitt (Il jouait pas dans Inception ? Mais si !! Ça fait rudement chaud au cœur d'avoir quelqu'un qui suit !! (Et z'avez vu comment que je me fais de la pub pour mes autres critiques de façon totalement subtile ?). Le Joseph en question interprète un policier, dont le personnage pourrait bien donner naissance à une nouvelle trilogie !!

Une odeur de raclette. Une église. Un couple :  une blonde et un homme en jaune. Un prêtre. Des sacrements. Un "Oui je le veux". Un autre "Oui je le veux". Un baiser langoureux. Une gifle. Le sol de la rédaction de Qritic. Un chat noir qui ricane dans sa cape.
" - Tu as finis la correction au moins ?"
Il fit signe que non.
" - Tu sais ce qu'il te reste alors…"
Monsieur Fromaget s'y remis aussitôt, encore un peu secoué :
"Grandiose", "magistral", et... "on en a pour son argent", c'est ce qui m'est venu à l'esprit en sortant de cette salle obsc…
" - Je crois que tu en étais plus loin… Va falloir te mettre au café vieux" dit Moi en souriant.

Et puisqu'on est galants chauvins, on va même vous parler de Marion Cotillard, qui fait dans le "correct mais sans plus". Par contre Anne Hathaway nous ressuscite littéralement Miss Selena Kyle, alias Catwoman. Une petite mention pour ses lunettes, qui lorsqu'elles ne sont pas sur ses yeux marrons, forment deux oreilles de chat ; un autre moyen de moderniser un peu Catwoman. Il est évident qu'on se serait pas contre une trilogie féline avec Nolan derrière la caméra et avec en prime un aussi bon scénario !

Je vous l'accorde on est loin d'un thriller, mais celui de ce dernier Batman se paye le luxe d'un ou deux petits retournements de situation plutôt bien sentis, et qui permettent là-aussi de maintenir une certaine tension ! Enfin on ne pourrait terminer cette critique sans évoquer Mossieur Zimmer, Hans Zimmer, qui signe là une bande son au poil (de chauve-souris).


Titre (Titre Original): The Dark Knight Rises (The Dark Knight Rises)
Réalisateur: Chritopher Nolan
Année de Parution: 2012
Genre: Action
Acteurs Principaux: Christian Bale, Anne Hathaway, Tom Hardy, Marion Cotillard et Joseph Gordon-Levit.
Musique: Hans Zimmer
Synopsis en une phrase ®: Le Batman tire sa révérence en beauté.
Note de la Rédaction: 09/10

The Dictator

"- Salut Pas, la forme ? Je viens de recevoir un SMS étrange : vous avez reçu un message sur Al-Jazeera, veuillez composer le 555 878 906.
- Ben qu'est ce que tu veux que je te dise ? Appelle…"
Et M. Fromaget appela le numéro. Une voix dit :
"Vous avez un nouveau message, reçu aujourd'hui à 20h45, pour le consulter veuillez allumer la télévision"
Le spécialiste du fromage s'executa et c'est non sans surprise qu'il y découvrit…l'auteur menacé d'un fusil d'assaut.
"Bonjour les gars, je…heu…, ah oui le texte. Voilà j'ai été pris en étage alors que je me rendais sur Johannesburg, ceci n'est pas une plaisanterie. Si vous ne publiez pas cette critique de The Dictator dans les plus brefs délais, mes ravisseurs me tortureront, ils parlaient de me faire lire de l'allemand…


"La première chose qu'il faut savoir en allant voir The Dictator est qu'on va bien se marrer. Ben oui ce sont les même réalisateur/scénariste/producteur/acteur qu'un certain Borat. La seconde chose est que c'est le film qui vous prouvera la manipulation que les Etats-Unis d'Amérique osent vous faire subir !! On y voit enfin le vrai visage de la dictature. Les dictateurs sont des gens comme vous et moi, oui vous Mme Dubreuil ou vous M. Dubois. Car vous aussi il vous arrive de vouloir vous débarrasser dans un moment de colère de quelques 200 personnes ou encore de porter la barbe (surtout vous Mme Dubreuil).

Bref un excellent film à voir !!"

"-Heu on va quand même pas publier ça ? Ça pue le camembert : c'est répétitif et pas du tout objectif.
- Tu préférerais le voir mort ?
- Ben je serais pas contre vieux…
- Attends au moins qu'il nous ait versé nos salaires, et pas un mot de tout ça à son chat, sinon on est mort... En attendant, t'as qu'à publier ton avis après."

L'avis de M. Fromaget :


Je suis d'accord avec mon petit suisse de collègue, ce film enchaîne les gags absurdes et très réussis à la vitesse de l'éclair. Mais nom d'un Rocamadour, ça serait réducteur de réduire ce film à ça !! Tout d'abord  il tourne en dérision les dictatures, et ça c'est aussi bon à regarder qu'un bon roquefort. Mais en plus il se permet d'attaquer les U.S.A. En effet si on écoute bien le discours du dictateur aux Nations Unies, discours sur les dictatures, on se rend compte qu'on pourrait très bien l'appliquer aux pays de ces mangeurs de cheddar pour Burger.



Titre (Titre Original): The Dictator (The Dictator) 
Réalisateur: Larry Charles
Année de Parution: 2012
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Sacha Baron Cohen et Anna Faris.
Musique: Erran Baron Cohen
Synopsis en une phrase ®: Un dictateur confronté aux pire des maux : la démocratie.

Note de la Rédaction: 9/10



lundi 4 juin 2012

Men In Black 3

À : moipas@creuse.fr
Objet : Re: Critique de Men In Black 3
De : critiques@allocine.fr


Le 30 mai 2012 à 20:13, moipas@creuse.fr a écrit :
Veuillez trouvez ci-contre ma critique de Men In Black 3 et la publier dans les plus brefs délais.


Quinze années se sont écoulées depuis Men In Black premier du nom et dix depuis le second opus. Que penser de ce troisième opus ?
La réponse dans cette critique.

Tout commence lorsque J découvre un matin que K est mort depuis près de 40 ans, alors qu'il discutait encore avec lui la veille. J est également devenu soudainement accro au chocolat au lait. Sa boss en déduit donc tout de suite ce qui s'est passé : il a été victime d'une fracture temporelle. Quoi vous n'auriez pas pensé à la même chose ? Bande de petits joueurs va ! Il est évident que d'un point du vue de la scénarisation mise-en-scène-ique, ce genre de procédés affabulatoires empiriquement théoriques démontre une certaine misogynie neutrononique de base décimale de la part du scénariste (qui n'est autre qu'Etan Cohen, à ne pas confondre avec son quasi-homonyme Etan Coen (des frères Coen)). Tout cela pour dire que quand sa boss voit qu'il est accro au chocolat au lait, elle lui diagnostique un problème de localisation temporelle. A mince j'ai déjà écrit ça… Pas grave… Donc en gros elle l'envoie dans le passé, en 1969, qui n'est autre que l'année de Woodstock ("Du stock de bois" pour les anglophobes), l'année juste avant 1970, l'année juste après 1968 (oui mai 68, mort de Martin Luther King, etc.), l'année du lancement d'Appolo 11 (Neil Armstrong ("Neil aux bras forts"), Buzz Aldrin  ("Buzz Aldrin") et Michael Collins ("Michel Colline")) et c'est tout ! Et J devra empêcher son collègue de se faire tuer par le gros méchant pas beau pas gentil !

Nous sommes en présence d'un opus dans la lignée du précédent, avec des gros flingues chromés, des extra-terrestres à mourir de rire et d'excellentes répliques. Néanmoins le film s'aventure dans des domaines un peu plus sérieux : il traite notamment la ségrégation mais toujours avec beaucoup d'humour. Mention spéciale au personnage de Griffin qui est assez bien écrit, bien que déroutant. On trouvera aussi une grosse révélation sur un des deux personnages, qui est amènera une petite touche "émotion". On est donc plus réellement face à une suite efficace qu'à un opus révolutionnaire, nonobstant, on ne s'en plaindra pas, c'est ce qu'on attend en allant voir Men In Black.

Cher Monsieur Moi,

Je souhaitais grandement vous remercier au nom de toute l'équipe d'Allocine. A chaque réception de vos critiques, nous avons les larmes aux yeux ! En effet, devant tant de nullité, une telle absence de style, une telle incapacité à construire des phrases claires, nous ne pouvons que rire à chaudes larmes !!!

Soyez assuré que votre critique ci-jointe est d'ailleurs une des meilleures que vous ayez rédigée, elle ira donc rejoindre vos autres critiques sur le tableau d'affichage qui vous est consacré sur la porte de nos toilettes ! 

Encore une fois un grand merci à vous ! 

Cordialement,

Toute l'équipe d'Allocine.

P.S. : Concernant votre 5798ème Curiculum Vitae, nous sommes dans le regret de vous signaler, que vous ne correspondez (toujours) pas à nos critères. Try again !

P.P.S. : Surtout ne vous arrêtez pas d'écrire, vous avez un talent qui tient presque du génie !! Ne dit-on pas des génies qu'ils sont incompris ?

Titre (Titre Original): Men In Black 3 (Men In Black 3) 
Réalisateur: Barry Sonnenfeld
Année de Parution: 2012
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Will Smith, Tomy Lee Jones et Josh Brolin.
Musique: Danny Elfman
Synopsis en une phrase ®: Quand J remonte le temps pour sauver son collègue ronchon !

Note de la Rédaction: 8,5/10

dimanche 27 mai 2012

Mission to Mars

"- Monsieur Baghera ?
- Miaou ! (Oui ?)
- J'ai un appel en P.C.V. pour vous, je crois que ça vient de la planète Mars.
- Miaou ?? (Passez-le moi je vous prie !).
- Allo Bagh, tu peux payer ? J'ai plus un rond, j'ai tout dépensé au cinéma, j'ai vu un film pas mal…
- Miaou… (Ouaip et ?)
-…et comme j'ai pas trouvé de fax, je pense donc que je vais te la dicter, et tu la publieras sur le blog, hein ?
- Miaou ??!!! (D'accord on fait comme ça !)
- Au fait, tu sais si Jean-Pierre me cherche toujours ? (Ces événements ont été racontés dans la critique de The Usual Suspects).


"- La première chose qu'on se dit à la vue de la première partie de Mission to Mars, c'est que c'est encore un autre de ces films d'aventure spatiale à la Armageddon : entendez par là qu'une équipe a une mission, et que pour y arriver, ses membres vont tous trouver la mort. Néanmoins ça a le mérite d'être bien mis en scène, relativement "réaliste" et avec des effets spéciaux qui n'ont pas trop vieilli. La mise en scène parlons en plus en détail : elle n'est pas linéaire dans le sens où l'on y trouve pas mal d'ellipses narratives. En effet on apprend certains événements par le biais du contrôle de mission en orbite terrestre qui reçoit les messages avec un délai de 40 minutes (Oui, renseignez vous sur Google Map, la distance Terre-Mars varie entre 56 millions de km et 400 millions de km (En passant par la A87, je ne vous parle pas des petites routes de campagne…)).

Et puis au fur et à mesure de l'avancement du film, le genre commence à changer. En effet les membres de la mission découvrent une sorte de visage sur la planète. Je vous vois venir avec vos gros sabots (ou converses, au choix) : "Remake d'E.T.", "Mars Attaque II", etc. Soyez rassuré, il est bien question d'extra-terrestres, mais à la toute fin du film, et on est loin des stéréotypes hollywoodiens du genre (Même si on reste loin d'un District 9). On aura droit à une fin pas forcément transcendante (même si assez intéressante comme postulat), mais relativement bien amenée. On notera une bande son d'Ennio Morricone, qui change ici totalement de registre.

Ainsi, Mission To Mars, de part son histoire assez originale, sa mise en scène assez efficace, est un bon film de Science-Fiction, certes pas forcément génial, certes loin des maîtres du genre, mais il vous permettra de passer un bon moment et pourquoi pas à réfléchir sur notre bonne vieille Terre.

Tu as tout noté ?

- Miaou ?!?! (Oui ne t'inquiète pas je connais mon métier, pour qui me prends tu ?)
- Heu oui excuse moi, bon je vais te laisser, les tarifs Télécom Creuse pour Mars ne sont pas donnés je crois. Je vais essayer de me trouver un vol pour Johannesburg, à plus et salue l'équipe ! Dis leurs que je vais bien."


Titre (Titre Original): Mission To Mars (Mission To Mars)
Réalisateur: Brian de Palma
Année de Parution: 2000
Genre: Science-Fiction
Acteurs Principaux: Gary Sinise, Don Cheadle et Connie Nielsen
Musique: Ennio Morricone
Synopsis en une phrase ®: Synopsis


Note de la Rédaction: 7,5/10

samedi 26 mai 2012

The Usual Suspects

Mesdames et Messieurs, Mesvaches et Mesbœufs, Mespoules et Mescoqs, je vous souhaite à tous la bienvenue dans le célèbre cinéma en plein air d'Aubusson. Je tenais personnellement à vous remercier pour votre soutien durant le tournage. Mais bon laissons place au cinéma, voici mon premier film que j'ai intitulé "The Usual Suspects" avec en vedette Messieurs Spacey et Benicio Del Toro. Je dois dire que je suis assez fier de mon scénario. C'est parti !

Mais une rumeur se répand peu dans la salle à la vue du générique de début, finalement Jean-Pierre, creusois pur jus depuis cinquante générations, interpelle l'auteur.
"- Hé, depuis quand tu t'appelles Bryan Singer ?
- Ouais t'as raison Jean-Pierre, il se fiche de nous là, c'est pas son film !!!
- Pendons le !!!
- Au Buchet !
- Oui, on m'appelle ? déclara un homme dont ça devait être le nom de famille.
- Non mais heu, c'est que, c'est un malentendu, je…argh, non mais lâchez moi !!! Je…au sec..."

Et l'auteur disparu sous une meute de creusois sur cette musique…



"- Nous voilà donc tous réunis en ce jour tragique, pour enterrer notre ami commun, j'ai nommé le fondateur de ce blog, que nous appelions tous affectueusement : l'auteur. Est-ce que vous avez quelque chose à dire ?
- Merci Loïc de ta présence, je pense que le meilleur hommage qu'on pourrait lui rendre, serait de lui dédier une dernière critique vous ne trouvez pas ?
- Oui tu as raison Pas, dit M. Fromaget, en plus je crois que The Usual Suspects était son film préféré non ? Le seul qui ait réussi à l'avoir comme il disait avec un petit sourire…
- Dites, on peut dire un mot ? demanda Stat.
- Oui, vous êtes nouveaux les gars, mais allez-y ! déclara Pas Moi.
- On tenait à dire à Baghera, son fidèle compagnon, qu'on était de tout cœur avec lui, ça doit être dur. D'ailleurs il porte en ce moment même le deuil…
- Mais non andouille, le noir c'est la couleur naturelle de son pelage…"

Alors The Usual suspects est un thriller assez sombre mettant en scène cinq truands qui se rencontrent lors d'une parade d'identification, tout ce qu'il y a de plus banal. Il paraît d'ailleurs que cette parade fut le point de départ de la conception du scénario du film. On y trouve  Keaton, un ex-policier ripoux qui tente de rentrer dans le droit chemin, Mcmanus et Fenster, deux braqueurs associés, Hockney, un expert en explosif et Verbal Kint, un petit escroc infirme.

Verbal est le seul survivant de la bande, et on le retrouve dans le bureau d'un policier en train de raconter, avant sa libération, ce qui a conduit les quatre autres truands à la mort… Et puis soudain un nom apparaît, il s'agit de celui de Keyser Söze. Cet homme est devenu une légende parmi les malfaiteurs, une sorte de "père fouettard" des méchants, un tueur sans pitié qui s'est imposé dans le milieu, d'ailleurs on dit que tout le monde peut un jour travailler pour lui sans le savoir…

On suit donc les pérégrinations de nos cinq héros qui sont pris dans une machination qui va rapidement les dépasser. Le film est le digne représentant d'une douce époque où l'on privilégiait le scénario et le jeu d'acteur aux effets spéciaux. Ce film est d'ailleurs connu essentiellement pour son retournement de situation final qui est tout simplement un des meilleurs jamais comptés au cinéma.

On l'a dit, le film est porté par un excellent jeu d'acteur, mais aussi par une ambiance vraiment réussie, même si on est loin de celle d'un Seven. Cette ambiance est délicieusement agrémentée d'une musique signée par John Ottman (voir le thème principal en début de critique) ainsi que d'une mise en scène plutôt bien fichue qui a le mérite de ne pas nous perdre dans l'intrigue, malgré la narration par flashbacks.

En résumé, on est en présence d'une perle rare, qui est considérée à juste titre comme un film culte !

"- On a fait du bon boulot, ça lui aurait plu je pense ! dit M. Fromaget
- Bon, mettons le en terre…
- Attendez !!!! Attendez !!!! vociféra un creusois en accourant.
- Hé du calme vieux, c'est un enterrement ici !
- Faites ouvrir ce cercueil immédiatement !!
- Quoi mais ça ne va p… s'insurgea M. Fromaget.
- Jean-Pierre a disparu !! hurla le creusois en le coupant.
- Nom d'un camembert, faites ouvrir ce cercueil !!!!"

Au prix d'une petite demi-heure d'effort, l'on découvrit que le cercueil ne contenait nulle trace de l'auteur, mais plutôt un creusois bien vivant répondant au doux prénom de Jean-Pierre, avec comme seul compagnon une lampe torche.

- Non mais il a trop regardé Kill Bill celui-là ? dit Stat.
- Je dirais juste que :

Le coup le plus rusé que le diable ait réussi, c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. Et d'un coup, il s'envole.


Titre (Titre Original): The Usual Suspects (The Usual Suspects)
Réalisateur: Bryan Singer
Année de Parution: 1995
Genre: Thriller
Acteurs Principaux: Kevin Spacey, Benicio del Toro et Gabriel Byrne.
Musique: John Ottman
Synopsis en une phrase ®: Qui est Keyser Söze ?


Note de la Rédaction: 10/10

samedi 19 mai 2012

Dark Shadows

L'auteur est assis à son bureau avec une masse poilue noire ronronnante sur les genoux et les mains sur une vieille machine à écrire.

Heu bon on est quel jour ? Jeudi 19 mai, et le titre du film ? Dark Shadows. Let's go chaton !!
Date : Aujourd'hui
Titre : Un titre de film
Auteur de la critique : L'auteur

Alors Dark Shadows est le nouveau chef d'oeuvre de Tim Burton, vous savez celui qui a aussi réal...
Heu non c'est pas terrible ça... Chuis vraiment pas inspiré là... Me mettre dans la peau du personnage ? Heu ouais t'en as de bonnes mon p'tit, comment tu veux devenir un vampire toi ?
"Allo, je suis bien chez Maska'rad ? Je recherche un costume de vampire !! Ah vous êtes en rupture de stock et ne serez livrés qu'aux alentours d'Halloween ? Soit..."



Bon en attendant attaquons nous à ce nouveau "Tim Burton". Quand on en commence la lecture le visionnage on ne peut s'empêcher de penser à Sweeney Todd. Déjà de part son ambiance, et secundo de part la présence d'un type légèrement pas hyper pas connu dans le premier rôle (oui je ne parlais bien sûr pas de Gully McGrath).  Et donc c'est reparti cette fois-ci pour un film qui se veut bien moins sombre que son lointain ancêtre (C'était y a quand même cinq longues années !). Exit aussi la partie chantée et bienvenue dans un film qui mixe les genres : tantôt comédie, tantôt tragédie.

"- Je peux vous aider Monsieur ? Par contre, sachez que les animaux sont interdits ici ! dit le gérant de l'animalerie.
- C'est un comble !! Bon Baghera, prends cette pièce de deux euros et va voir ce qui se cache derrière chez Mc Donald's en m'attendant !
- Vous cherchez un animal en particulier ?
- Il se trouve que oui, vous avez des chiroptères ?
- Des chauves-souris ?
- Oui.
- On en a en effet, vous avez une préférence pour l'espèce ?
- J'aimerais des chauves-souris, qui comment dire...heu... boivent du sang !!"

Tout commence au 18ème siècle, quand la famille Collins fait fortune dans le nouveau monde, fondant la petite ville de Collinsport autour de leur entreprise de pêche florissante. Barnabas, le maître de maison possède un grand château, et dans ce grand château une domestique qui tombe amoureuse du bel homme. Néanmoins Barnabas en aime une autre, et néanmoins la domestique s'avère être une sorcière qui transforme Barnabas en vampire. Une fois son méfait accompli elle se débrouille pour lui mettre à dos les villageois qui l'enferment dans un cercueil...

"- Madame ? Madame ? Elle dort... MADAME !!!!
- Hein, heu, quoi ? Silence monsieur ! Vous êtes dans une bibliothèque.
- Certes, mais pourriez-vous m'aider, je cherche un livre sur les vampires.
- Quel genre de livre ? Nous avons "Comment tuer un vampire", "Mythe et légendes de Dracula", "Les chiroptères : origine du vampirisme", "Se déguis...
- Je les ai vu, mais je cherche un livre qui explique... comment on devient un vampire !"

Et puis un beau jour de 1972 le bougre sort de son cercueil. C'est là qu'on a droit des passages rappelant Les Visiteurs (Oui on parle bien de cette fierté nationale qui nous fait tous vibrer au son des mêmes répliques !! Moi je vous dit "Y a du volement !". "Okaaaaaaaaayyy !!"). Et puis Barnabas rentre chez lui et découvre que la richesse d'antan n'est plus. Et qu'étrangement une autre entreprise de pêche fleurit à Collinsport, une entreprise qui porte le nom d'Angélique, le même nom que celui d'une certaine sorcière....

"- Le Dracula's : Club Vampire, tu es sûr de ton coup bagh ? Bon entrons...
- Salut mes chéris, dit un homme d'une trentaine d'années à l'accueil.
Je suis désolé mais les chats sont interdits, ici on ne fait pas dans la zoophilie, c'est trois pâtés de maison plus loin beau gosse !
- ....bon baghera prends ce chewing-gum et attends moi dehors, parce que qu'en y en a marre, y a Malabar !
- Tu cherches un truc mon chou ?
- Ben oui, un vampire, j'ai lu qu'en me faisant mordre, je pouvais en devenir un !
- Oh tu veux te faire mordre ? Suis moi beauté, tu vas être servi !
- Heu par contre, c'est normal qu'il n'y ait que des mecs ici ?"

Et ainsi débute ce film qui est typiquement dans la lignée d'un Tim Burton. On y suit donc les péripéties de ce vampire admirablement bien joué par Johnny Depp, d'ailleurs le jeu d'acteur n'est pas en reste chez les autres personnages. Le film est relativement bien mis en scène, sans non plus tomber dans l'exceptionnel. Mention spéciale aux effets spéciaux, qui sont bien utilisés avec parcimonie et également de bonne facture. La musique est elle relativement variée, on passe de Dany Elfman (Compositeur habitué de Tim Burton, à qui on doit aussi le thème de Spider-Man) à Alice Cooper (Qui apparaît en chair et en os dans le long métrage) en passant par tout un tas de morceaux des années 70.

"- Tiens salut Pas ! Belle journée hein ?
- Ehm oui en effet, dis donc tu es chargé, tu as combien de livres là ?
- Oui en effet, et il en reste dans la voiture tu m'aides à décharger ?
- Ouaip. Et ces quoi ces cages ?
- Hein ça ? Oh rien, juste des chauves-souris !!
- Ah… heu… d'accord. Par contre tu feras gaffe tu as une trace de rouge à lèvres dans le cou !! Comment elle s'appelle petit veinard ?
- Elle ?"

Titre (Titre Original): Dark Shadows (Dark Shadows)
Réalisateur: Tim Burton
Année de Parution: 2012
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Eva Green et Bella Heathcote
Musique: Danny Elfman
Synopsis en une phrase ®: Quand un vampire se décide à renflouer l'entreprise familiale.


Note de la Rédaction: 08,5/10

mercredi 25 avril 2012

Good Morning England

"Eeeeeeeeeeet booooooooonjooooour chers auditrices et auditeurs ! Vous écoutez Radio Foin, la radio qui vous botte !! Il est actuellement 11h27 et c'est DJ Moi sur 111 MHz ! Aujourd'hui quoi de mieux qu'un bon son pour vous faire remuer vot' p'tit popotin. Place à un jeune groupe Creusois et à leur tube en puissance : "Y a une vache dans mon champ !". Allé les p'tits loups on se retrouve dans une p'tite dizaine de minutes !
Et surtout, Good Morning Creuse !!!"


Et Pas quitta son micro en chantonnant :
" - Y a une vache dans mon champ Lalalala
Mais elle n'est pas seule, car y a aussi une poul…"
Il venait de rentrer en collision avec l'auteur.
"- Et tu sais quoi ? Je me sens en pleine forme aujourd'hui, tout ce bon son Creusois, j'me disais que j'pourrais pondre une critique !!
- Oui c'est une bonne idée, mais en fait non… Je te rappelle que tu assures l'antenne pendant encore 2 heures, et je crois que ton CD est un peu rayé, tu devrais passer autre chose ! Je vais te faire une critique, qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi !
- Ah mince en effet, merci l'ami !!
- De rien !"

Ça va bagh ? Tu ne pensais pas qu'un CD pouvait être aussi dur ? Ça t'a limé les griffes ? Désolé mais c'était pour la bonne cause !! Alors le programme du jour ? Critique de Good Morning England c'est ça ?
Ah ouais ce film anglais je m'en souviens…
Un film qui m'a un peu perturbé au début au niveau de sa mise en scène. On n'a effet pas affaire à un scénario d'un seul bloc, il s'agit en fait plus de petites scènes de la vie quotidienne sur ce bateau qui sont mises bout à bout. Mais au contraire de la philosophie (des mots qui pris séparément veulent dire quelque chose, mais qui perdent leur sens en étant mis bout à bout), ces petites scènettes finissent pas former une histoire et ce n'est pas plus mal !!

"Bonjour la Bretagne !! Bonjour les Bretons et bonjour à vos chapeaux ronds !! Vous écoutez DJ Lentrevue sur 111,000 MHz ! Aujourd'hui au programme, un classique de chez moi : La Tribu de Dana interprétée par Manau. Et puis en exclusivité Creusoise, le nouveau tube du groupe Equadiff', intitulé E.V.E. (Espace Vectoriel Euclidien) ! Je vous dis à toute à l'heure pour notre grand concours, avec je vous le rappelle pour notre gagnant, un exemplaire dédicacé de "Jacob le Prophète : des matrices jacobiennes au jacobien". Kenavo !!"

J'en étais où déjà ? Ah ouais Bagh, sérieusement change de radio… Je sais pas passe nous plutôt France Musique quoi… Donc pour en revenir à cette critique, ce qu'il faut préciser dans ce film, c'est qu'il est réellement caractérisé par cet humour britannique si particulier. Humour qui parfois manque de finesse, mais qui est très souvent agrémenté de scènes complètement surréalistes auxquelles on se s'attend que rarement. Ces scènes parfois drôles, parfois chargées d'émotions. Exactement le même genre de scènes que l'on retrouve dans le célèbre Trainspotting, d'un certain Danny Boyle (Slumdog Millionaire ou encore 127 hours).

"111 MHz la radio qui te fait fondre de bonheur ! Ici M. Fromaget pour vous servir ! Je viens tout juste de revenir d'un débat à Washington sur une potentielle réglementation des diamètres de trous d'emmental… Je peux vous dire que ça a été tendu entre l'alliance Franco-Suisse et Mr. Cheddar… Bref tout ça pour vous dire que vous m'avez manqué mes p'tits Chaource !! On enchaîne sans plus tarder sur un bon vieux tube de Nirvana, d'ailleurs ces mecs vont vous envoyer au 7ème ciel, intitulé Big Cheese !! Attention les oreilles !!"

Mais c'est pas bientôt fini ? Baghera je t'avais pourtant demandé de changer de radio… Quoi on ne capte rien d'autre ici ? Un quoi ? Un No Song's Land Creusois ? Et ben on est pas dans la mouise…
Faut que je finisse c'te critique en tout cas ! Donc pour conclure sur cet Objet Filmé Non Identifié, comment ne pas citer sa bande son dantesque qui vous fera revivre une époque où les libertés n'étaient pas forcément les mêmes qu'aujourd'hui ? Une bande son qui ira de Cat Stevens à Jimi Hendrix, en passant même par un peu d'Ennio Morricone ! N'oubliez pas que le rock c'est avant tout un état d'esprit et pour citer le film :

Quant au rock'n'roll, il résiste plutôt bien depuis 40 ans...


Titre (Titre Original): Good Morning England (The Boat That Rocked)
Réalisateur: Richard Curtis
Année de Parution: 2009
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Tom Sturridge, Philip Seymour Hoffman et Bill Nighy
Musique: Aucun compositeur attitré 
Synopsis en une phrase ®: L'histoire vraie d'une radio pirate basée sur un navire qui diffusait le mal absolu : du Rock n' Roll.


Note de la Rédaction: 08/10

lundi 9 avril 2012

Caprica

 
Attention, aujourd’hui nous allons faire une entorse plutôt osée du règlement de ce site, qui, je vous l’assure, est d’une complexité et d’une sévérité sans égale. J’espère qu’un nombre important d’entre vous arrivera à lire ceci avant que la redoutable Inquisition cinématographique ne condamne cette critique par sa terrible incantation : « Au Buchet !! »  


Mais trêve de bavardage, et lançons nous dans le décryptage de Caprica, une…série ! 


           
Qui ne connait pas, au moins de nom, la célèbre série Battlestar Galactica, considérée comme une des meilleures séries TV de science-fiction ? Tout fan de ce genre doit la connaitre sinon, honte à vous ! Mais notre sujet s’intéresse à la série Caprica, préquelle de BSG. Nous plaçant 58 ans avant le début des événements de BSG, Caprica nous raconte ce qui amène à la création des Cylons, robots androïdes créés par l’homme et les évènements qui conduiront à leur soulèvement contre leurs maitres dans Battlestar Galactica.

Pour cela, la série délaisse (à regret ?!) la coté combat spatial, cher à BSG, pour nous plonger plus dans une tragédie digne de Shakespeare. Pour nous expliquer la création des Cylons, Caprica nous propose de suivre l’existence de deux familles, les Greystone et les Adama. A la suite d’un attentat perpétré par des monothéistes extrémistes, les deux familles se trouvent privées de leurs filles. Cependant, Zoé Greystone, génie de l’informatique, a réussi à télécharger sa conscience dans un avatar qui existe dans un monde virtuel créé par son père, directeur d’une firme informatique.

Dans une optique de viser un public plus large, nous vous remettons l'affiche, en un peu plus gros, juste ce qu'il faut pour mieux distinguer … la pomme !

Caprica opte pour l’originalité tout en conservant l’esprit de BSG. La série est truffée d’indices intéressants pour les fan de BSG (la naissance des Cylons, l’origine de leur monothéisme, une exploration des origines de la famille Adama,…). L’esthétique de la série pour les décors et les costumes est très intéressante : vêtements et voitures des années 50, design futuristes des bâtiments, monde virtuel sombre et violent. On mélange les styles pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Coté scénario, l’histoire peut paraitre compliquée à suivre et on se perd parfois dans ses méandres, certains évènements restent peu explorés et laissent un gout d'inachevé. Mais l’attention particulière des scénaristes pour la psychologie des personnages, doublé par une interprétation de qualité nous offre un spectacle captivant. Caprica surprend par ses rebondissements et interroge sur la condition humaine avec finesse et profondeur : religion, politique, avancées technologiques, intelligence artificielle, monde virtuel, jeux vidéo… La violence de certains passages est autant physique que morale. On nous propose une grande réflexion sur la nature humaine et l’image renvoyée par la ville Caprica n’est pas sans rappeler notre propre société.



Quoi qu’il en soit, on ne met pas en doute le casting, chaque acteur étant
parfait dans son personnage : Eric Stoltz dans le rôle de M.Greystone, prêt à tout pour redonner vie à sa fille et à faire prospérer son entreprise, la surprenante Polly Walker en tant que Sœur Claryse Willow, ou encore Paula Malcomson (Mme Greystone) dans son rôle de mère désœuvrée et bien sûr Alessandra Torresani, dans le rôle de Zoé, qui devient de plus en plus convaincante au fil des épisodes. 



Mais malheureusement, tous ces bons points, autant scénaristiques que techniques n’ont pas réussi à convaincre les téléspectateurs et la série a été annulée après une saison de 18 épisodes, surement victime de son originalité et de l’audace qu’elle a su prendre. Il n’en reste pas moins que ces 18 épisodes se regardent avec passion, et l’ultime séquence –qui est certes un peu courte- permet de terminer en Apothéose (nom de l’épisode d’ailleurs !) et met tout le monde d’accord sur les qualités de cette série.

On vous recommande donc vivement cette série et pendant que vous y êtes, procurez vous Battlestar Galactica, vous nous direz merci après !


Titre (Titre Original) : Caprica (Caprica)
Réalisateur: Rémi Aubuchon, Ronald D. Moore
Année de Parution: 2010
Genre: Science-Fiction, Drame
Acteurs Principaux: Alessandra Torresani, Paula Malcomson, Reic Stoltz, Esai Morales...
Musique: Bear McCreary
Synopsis en une phrase ®: 58 ans avant ce qui est appelé la Guerre des Cylons, découvrez comment l'homme a créé ces robots humanoïdes et les évènements qui les amèneront à se rebeller contre leurs maîtres


Note de la Rédaction: 08.5/10

mercredi 4 avril 2012

The Hunger Games

Une fois n’est pas coutume, on va laisser de côté Horacius et son fidèle ami.

Le cinéma qui vise un public d’ado adapte de plus en plus de romans aux succès planétaires, -qui ne connais pas Twilght, Harry Potter ?… Mais ne nous le cachons pas, ils servent plus de mines d’or aux studios et l’adaptation est parfois décevante, en tout cas rarement bonne. C’est donc avec appréhension (et impatience !) que j’attendais la sortie de Hunger Games, tiré de l’œuvre de Suzanne Collins. Qu’en est-il au final ? Et bien je dois dire que l’on ne ressort pas déçu de ces 200 minutes de film. Voyons pourquoi :



D’abord, pour son personnage principal : Katniss. Comme dans le livre, elle occupe le centre de l’histoire. Contrairement à la plupart des autres sagas où plusieurs personnages se partagent l’affiche, ici il y a Katniss et les autres rôles. A travers elle, on découvre l’univers de Hunger Games et on prend rapidement compte du caractère tragique de sa situation. Là où beaucoup des héros se retrouvent avec des pouvoirs surpuissants, le dénuement, la précarité de Katniss et des siens dans cet univers nous rapproche bien plus des personnages et nous invite à découvrir leurs histoires : Hunger Games réussit à créer un personnage que l’on a envie de suivre. On notera la performance plutôt remarquable de Jennifer Lawrence, jeune actrice prometteuse, déjà nominée aux Oscars à 21 ans !

Ensuite, pour son univers. Certains diront que c’est une adaptation illégitime de Battle Royal, mais on ne peut que saluer l’idée néanmoins novatrice de Collins. Le film ne montre malheureusement pas toute la complexité et la diversité de l’univers mais réussit malgré tout à retranscrire la situation désespérée dans laquelle se retrouve plongé Panem, le continent où se déroule l’histoire. Le contraste entre la pauvreté du district 12 et la luxuriante richesse du Capitole est quand même bien mis en scène, et l’atmosphère rendue par le film suffit à nous laisser prendre conscience de l’inévitable guerre qui se prépare. Par-delà l’histoire d’une jeune fille perdue dans un monde qu’elle ne comprend pas, c’est une véritable réflexion philosophique qui nous est proposée, l’image d’une société où l’on côtoie les pires extrémités, dans un pays où les plus riches s’offrent les plus grandes extravagances et où les plus pauvres sont envoyés se battre à mort pour se rappeler leurs situations.

Mais ce qui est vraiment dommage (c’est le fan des livres qui parle !) c’est la place laissée aux hunger games à proprement parler dans le film, que ce soit sur les participants, son histoire ou son intérêt réel dans l’univers. On espère cependant que les réponses seront apportées dans la suite de la saga. Les scènes de combats souffrent d’un manque de clarté dans leur mise en scène. La violence, bien présente dans le livre, reste limitée, sûrement dans un souci de s’ouvrir au plus large public. Les relations entre les personnages restent sommaires et parfois peu approfondies, mais compréhensibles d’un point de vue économique et temporel.  Ceux qui auraient lu le livre ressentiront ce manque de profondeur dans l’univers et le relationnel, néanmoins on espère que tout ceci sera plus abordé dans la suite de la saga.

Finalement, Hunger Games apparaît comme une bonne adaptation du roman, doté d’un univers intéressant, et des personnages suffisamment forts pour donner envie de les suivre et d’y revenir. On attend avec impatience la suite prévue fin 2013, et on espère que les producteurs corrigeront les quelques défauts dont souffre ce premier volet.
Il ne reste plus qu’à vous dire que ce weekend, allez au cinéma, et surtout queje vous recommande vivement les livres : un véritable régal !

Puisse le sort vous être favorable !

Titre (Titre Original): Hunger Games (The Hunger Games)
Réalisateur: Gary Ross
Année de Parution: 2012
Genre: Action, Drame, Science-fiction
Acteurs Principaux: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Elisabeth Banks...
Musique: James Newton Howard
Synopsis en un phrase ®: Le combat de l'héroïne dans une arène géante pour sa survie et l'honneur de son district.


Note de la Rédaction: 09/10

dimanche 25 mars 2012

La Taupe

" - I tell you that there is a mole…
- I tell you que non…
- It is hidden here, it could be anybody, you should be very careful !
- I tell you que if Dark Maul is here, we will remarquer him, because of his tête rouge and his épines ! Écoutez Gary Oldman, je sais que vous êtes un vieil homme, mais retournez chez vot' mère et laissez moi faire ma critique !"


Eumol, eumol, mais qu'est ce qu'il m'embête avec ça, d'ailleurs c'est quoi "Eumol ?". Heu Bag, dico je te prie ! Alors, voyons voir Zèbre, Dichotomie, Hypereutectoïde, Zoulou, je me rapproche, voilà
"Eumol : Nom de genre non défini, veuillez ouvrir un dictionnaire Anglais-Français au mot Mole (Indice cherchez à la lettre M)". Mouais, j'ai un peu l'impression qu'ils me prennent pour une andouille… Bref, Bag, dico ! Ah je l'ai, apparemment c'est une taupe… Stat et Gière vont morfler, je croyais qu'ils s'étaient occupés des taupinières dans la pelouse… Quoi Bag, pourquoi tu me montres l'étagère ? Soit j'arrive, oui un livre de John Le Carré et alors ?

DAMNED ! J'ai tout compris, c'est Jean-Pierre la taupe, en effet j'ai toujours su qu'il travaillait chez Allocine car quand il mangeait une pomme, il l'épluchait toujours en partant de la gauche en regardant vers le Nord Nord Est, et puis en plus …

J'avais pas dit que je faisais une critique moi ? Oui c'est ça fiche toi de moi Bag, ben tiens amène moi mes fiches ! Alors, un thriller, encore un truc où je vais te trouver la fin avant la fin… Ben non pour une fois, j'ai été agréablement surpris, pour tout vous dire j'ai même encore du mal à la comprendre la fin. Car c'est là l'art de John le Carré, pondre des machinations, des machinations qu'on arrive pas, même machinalement, à saisir dans leur globalité machinale, enfin vous voyez ce que je veux dire. Donc vous avez déjà une histoire bien touffue, mais film d'espionnage ne rime pas qu'avec histoire touffue (d'ailleurs ça ne rime pas du tout), il faut aussi une ambiance. Vous savez ce climat si particulier de méfiance, un truc digne des plus grands polars, où tout le monde, y compris le héros, paraît suspect aux yeux du spectateur.

Qui de mieux pour créer cette ambiance que Monsieur Tomas Alfredson, le réalisateur de l'adaptation de Låt den rätte komma in (Intitulé Morse en français) ? La Taupe, c'est donc une ambiance comme on en voit que trop rarement au cinéma. Des coups d'œil, des sourires, des allusions, des sous-entendus, … Tout un tas de procédés qui vous font douter de tous les personnages… Même les noms de codes omniprésents utilisés par les protagonistes contribuent à cette ambiance (Control, Smiley, etc.). Et puis la bande son n'est pas en reste, avec de superbes compositions qui collent parfaitement aux différentes situations. La Taupe c'est aussi un petit mammifère de l'ordre des insectivores  des acteurs pas forcements hyper-connus par la jeune génération, mais qui maîtrisent à merveille leur boulot, on citera Gary Oldman qui joue à merveille Georges Smiley ou encore Colin Firth qui est toujours au top depuis Le Discours d'un Roi.

Pour faire court, La Taupe se déroule en pleine guerre froide, dans les années 1970. Le chef du MI6 britannique, nom de code: "Control", vient de décéder peu après une mission qu'il avait orchestré à Budapest, mission qui s'est révélée être un échec. Cependant cette mission avait pour unique but d'identifier une Taupe au MI6, renseignant les Russes sur l'activité du service britannique. Georges Smiley, son homme de confiance mène l'enquête… 

Titre (Titre Original): La Taupe (Tinker Tailor Soldier Spy)
Réalisateur: Tomas Alfredson
Année de Parution: 2011
Genre: Espionnage
Acteurs Principaux: Colin Firth, Gary Oldman, John Hurt, Tom Hardy et Joseph Gordon-Levitt.
Musique: Alberto Iglesias
Synopsis en un phrase ®: Ils sont cinq, l'un d'entre eux est la Taupe.
Note de la Rédaction: 9/10

dimanche 18 mars 2012

The Artist

Aujourd'hui, à film hors du commun, critique exceptionnelle. Et hop je fais appel à toi magie de la technologie ! Un, deux et trois ! Abracadabra !

Nous voici en noir et blanc, avouez que ça a de la classe ! Pourquoi le noir et blanc ? Pour célébrer un grand film, un film qui, bien qu'il soit muet, a fait grand bruit. Ne dit t-on pas d'ailleurs que le silence est d'or ? Ça tombe bien vu le nombre de récompenses dorées que ce petit bijou a récolté ! Mais ne tardons pas plus, démarrons la projection...



Débutons juste par une mention au boulot qui a été fait d'un point de vue purement technique : avec un format d'image 4/3, du noir & blanc, des intertitres et une bande son dantesque, ce film est un véritable hommage à tous les Chaplin, Laurel & Hardy et autres Harold Lloyd. 

Ce pan du septième art (Classement Made In Hegel®), nous compte les péripéties d'un acteur far du cinéma muet, j'ai nommé Georges Valentin. Ce dernier croisera au cours d'un de ces films une certaine Peppy Miller, qu'il propulsera sur le devant de la scène. Cependant l'histoire se déroule en 1927, et que se passe t-il en 1927 ? C'est la sortie du Chanteur de Jazz, d'Allan Crosland.

Le chanteur de Jazz, maintenant avec du son et de la couleur (enfin seulement l'affiche) !
Le Chanteur de Jazz n'est pas connu pour son réalisateur, ni pour ses acteurs, ni pour son scénario, ni pour son monteur, ni pour serveur de café officiel, ni pour ses figurants, ni pour son affiche (Heu t'es sur qu'il est connu ?) mais pour son ingénieur du son, le très célèbre M. X (Nous l'appellerons X, car il préfère garder l'anonymat (En fait surtout parce que tout le monde a oublié son nom)). Monsieur X, Y de son prénom, s'est dit "Et pourquoi ne pas faire un film avec des paroles ? Du chant ???". Il a donc inventé le microphone (en se basant sur un cours de physique sabyns), a enregistré quelques sons. Ensuite, il a inventé le haut-parleur (grâce à des fiches de révision sabynes), et en a mis quelques uns dans des salles de cinéma (Un lointain descendant de Leonard de Vinci à ce qu'il paraît). Succès garanti ! Imaginez vous en 1927, à écouter des dialogues, c'est un peu comme-ci, vous découvriez la couleur en 2012 à Aubusson, ou encore la 3D dans un pays développé !

Et donc voici notre très cher Georges Valentin au chômage… En effet, l'artiste, trop orgueilleux refuse de passer au film parlant. Ce n'est pas le cas de Peppy qui elle, passe du statut de figurante, à celui d'actrice principale. La suite, au cinéma !

Pour la suite de la critique, nous n'évoquerons pas la performance de Sieur Jean Dujardin, en effet cet homme n'a réellement aucun talent d'acteur et ne mérite nullement toutes ses récompenses. Comment ne pas évoquer non plus Bérénice Béjo, qui, en digne héritière de Jobyna Jarlston, illumine le film ! Enfin, cette critique ne serait pas complète sans l'évocation d'Uggie, le fidèle compagnon canin de Dujardin dans le film.

Avant de terminer, certains diront que ce film a tout fait pour récolter un Oscar, car étant tourné à Hollywood, avec un bon paquet d'acteurs et de techniciens américains. Et qu'il n'est pas vraiment français. Mais je voudrais rappeler à ces gens, que si le cinéma a été inventé en France, c'est bien grâce aux Etats-Unis qu'il a été popularisé ! Il faut donc dépasser ces considérations nationalistes (donc voter pour Chasse, Pêche, Nature et Traditions) et célébrer le cinéma dans son internationalité ! (Sur ce je retourne à une dissertation de français, je suis chaud.)

Titre (Titre Original): The Arstist (The Artist) 
Réalisateur: Michel Hazanavicius
Année de Parution: 2011
Genre: Muet
Acteurs Principaux: Jean Dujardin, Bérénice Béjo et Uggie
Musique: Ludovic Bource
Synopsis en un phrase ®: Les péripéties d'un acteur muet qui veut le rester.
Note de la Rédaction: 10/10

samedi 3 mars 2012

Eternal Sunshine of the Spotless Mind

" Toi aussi tu l'as reçu ?
- Ouais ce matin, dans ma boîte aux lettres.
- La vache ça m'a fait un choc...
- T'es pas le seul Rhéo, j'ai toujours cru que c'était de la science fiction ce truc !"
Le critique s'approcha des frères Stat et Gière et demanda :
" D'quoi vous parlez les gars ? Devriez pas être en train de balayer là ? 'gardez moi tous ces moutons de poussière, on s'croirait en Nouvelle-Zélande...
- C'est L., répondit Rhéo Stat, le plus jeune des deux frères.
- Elle s'est fait effacer sa mémoire, c'est marqué sur ce petit papier qu'on vient de recevoir par la poste. Apparemment elle ne souvient plus ni de Qritic ni de nous... Elle l'a librement choisit ! renchérit l’aîné.
- Ben tiens j'connais un félin qui va être content." s'exclama le critique, avant de menacer les deux frères de licenciement s'ils ne finissaient pas tout de suite de balayer l'entrée.

Joel Barish et Clementine Kruczynski : sont-y pas mignons ?  
Ben mon p'tit Baghera cette histoire me retourne aussi... Mais qu'est ce qu'il lui a pris à cette petite blonde de prendre contact avec le docteur Howard Mierzwiak ? On se croirait presque dans "L'éclat éternel de l'esprit immaculé" (Je vous l'accorde ça sonne mieux en anglais ce titre). Ce film américain dirigé par un français et ça faut le souligner (Qui ? Un soldat du nom de Chauvin ? Connait pas...) où joue Jim Carrey (en version "Sérieuse", ce qui lui sied tellement mieux !!) et une Kate Winslet que même-sa-mère-ben-elle-ne-la-reconnaîtrait-pas (Oui des fois des expressions Creusoises se glissent dans les critiques !) avec ses couleurs de cheveux si changeantes.

C'est l'histoire de deux personnes totalement opposées qui s'apprécient très fortement : d'un côté nous avons une courageuse équipe de critiques de cinéma bras cassés menés par leur fidèle chat-à-tout-faire, j'ai nommé Baghera. Ce chat est fort, intelligent, sur de lui et expert en arts martiaux. De l'autre côté nous avons avions L., plus forte, plus intelligente, plus sure d'elle et plus experte en arts martiaux. Et les deux personnages se battent battaient depuis la nuit des temps ...

Bon sinon pour en revenir au film : c'est l'histoire de deux personnes totalement opposées qui s'apprécient très fortement : d'un côté nous avons Joel Barish, homme timide, gentil, peut-être trop gentil d'ailleurs. De l'autre nous avons Clementine Kruczynski, fille délicieusement folle (Chacun ses goûts), totalement extravertie qui exprime ses changements d'humeur par des changements de couleurs de cheveux : couleurs au noms tous plus originaux les uns que les autres.

Et donc nos deux tourteaux tourtereaux sont amoureux l'un de l'autre, tout va bien jusqu'à ce que Clementine décide de faire effacer Joel de sa mémoire. Le pauvre, dépité, décide alors de faire de même vis à vis de son agrume préférée. Mais notre Barish, décide de changer d'avis au beau milieu de l'effaçage. On suit alors notre couple dans des souvenirs tendres, parfois délirants mais toujours intéressants à suivre.

Ce film a en plus le mérite de posséder une mise en scène très sympathique au niveau de sa construction chronologique ! La musique n'est pas en reste non plus avec notamment une très bonne reprise par Beck.
Les acteurs jouent bien, Carrey n'aurait jamais du faire de la comédie, on notera la présence de Kirsten Dunst qui joue à merveille son rôle de blonde. A voir !!

"Et au fait on voulait rajouter un truc !
- Quoi les jumeaux ?
- On tenait à saluer L. pour son courage, elle a quand même défié Baghera un bon paquet de fois, faut avoir des couilles, enfin si je puis dire !
- Mouais, enfin c'est plutôt le félin qui a morflé à chaque fois je vous rappelle; bon retournez couper cette pelouse, je ne vous paie pas à rien faire !"

Titre (Titre Original): Eternal Sushine of the Spotless Mind (Eternal Sunshine of the Spotless Mind)
Réalisateur: Michel Gondry
Année de Parution: 2004
Genre: Drame
Acteurs Principaux: Kate Winslet, Jim Carrey, Tom Wilkinson, Mark Ruffalo, Elijah Wood et Kirsten Dunst.
Musique: Beck, The Willowz, Don Nelson, etc.
Synopsis en un phrase ®: "Heureux les oublieux car il viendront également à bout de leur bêtise." Nietzsche
Note de la Rédaction: 9,5/10

dimanche 5 février 2012

Un homme d'exception

"Horacius, depuis combien de temps n’avez vous pas mangé ?" Seul un grognement me répond.

Voilà 3 jours que le jeune mathématicien de génie Horacius est enfermé dans son bureau, dans une demi obscurité, à noircir papiers, tableaux, fenêtres ou tout autres surfaces susceptibles de recevoir des équations non linéaires à x variables, des raisonnements sur des théories de la géométrie différentielle ou de l’équilibre.
                        
                         


" - Je n’ai toujours pas de résultat , se lamente mon ami de génie, à travers sa barbe. 
- Cela ne peut plus durer. Tous mes amis publient les uns après les autres des essais, des théories. Ils sont acclamés par les plus grands et moi, j’en suis toujours au même point, je n'arrive pas à trouver quelque chose de nouveau.
- Ne vous inquiétez pas, vous finirez par la trouver votre grande idée. Il faut être patient, et comme dit le proverbe : "tout vient à point à qui sait attendre" ! Permettez-moi, de vous me rappeler un illustre mathématicien, John Nash. J’ai justement vu récemment un film retraçant sa vie. "

John Nash est un mathématicien de génie mais il n’arrive pas à se faire connaitre du monde scientifique. Bien décidé à révolutionner le Monde tout entier, il réfléchit constamment, au dépend de sa propre vie. Mais lorsqu’il est contacté par le gouvernement pour déchiffrer des codes russes, sa vie prend un brusque virage. Le voilà mêlé à une affaire d’espionnage et il lui est impossible de s’échapper. Surtout que son existence est compliquée par un autre problème ...
Pour ce film, le réalisateur Ron Howard (Da Vinci Code) a adapté le destin de John Forbes Nash Jr, (mathématicien récompensé du Prix Nobel en 1994 pour ces travaux), en réalisant un film poignant, suffisamment émouvant pour qu'il soit susceptible d'encourager les plus grands à se plaindre de leurs propres combats pour la vie. C’est un film dans lequel le spectateur est mis directement face à son destin. On en dira pas plus sous peine de vous gâcher le plaisir de regarder ce film merveilleux, qui mérite ses quatre Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice, meilleur scénario adapté), mais on précisera qu’à destin exceptionnel, acteurs exceptionnels : Russell Crowe et Jennifer Connelly sont parfaits dans ce drame psychologique qui n’est pas sans rappeler Shutter Island (si, si !!). Bref, les décors, les acteurs, la réalisation  sont autant de paramètres qui rendent le film particulièrement poétique, ce qui pourrait le rendre quelque peu inaccessible. Un vrai coup de cœur !

" - Vous voyez rien n'est perdu !
- Vous avez peut-être bien raison. Mon idée de génie arrivera surement un jour. Il suffit d'attendre patiemment.
- Je préfère quand vous êtes comme ça. Venez, allons manger quelque chose, ou je serais obligé d’appeler un médecin."

" Les cours ramollissent l'esprit. Ils détruisent notre potentiel de créativité."
" La cruauté de l'homme n'a d'égal que son imagination."
" Il n'y a que dans les mystérieuses équations de l'amour que l'on peut trouver raison et logique."

                                                                    John Nash, Un homme d’exception.


Titre (Titre Original): Un Homme d'exception (A Beautiful Mind)
Réalisateur: Ron Howard
Année de Parution: 2001
Genre: Drame
Acteurs Principaux: Russel Crowe, Jennifer Connelly, Ed Harris.
Musique: James Horner
Synopsis en un phrase ®: John Nash, brillant mathématicien, est contacté par le gouvernement pour déchiffrer des codes russes. Le combat d'une vie.
Note de la Rédaction: 08.5/10

dimanche 29 janvier 2012

Sherlock Holmes: Jeux d'ombres.


Janvier 1891. C’est écrit sur le journal que le facteur vient de me remettre. Pendant que je monte les escaliers, je lis rapidement la une. Ils parlent encore des tensions entre Français et Allemands.  "Ca va mal finir cette histoire" me dis-je en arrivant devant la porte du bureau. Je frappe. Pas de réponse. Je refrappe. Toujours rien. J’ouvre. "Eh bien Professeur, on ne répond p… ".  L’homme qui se tient devant moi n’est pas le Professeur Horacius , éminent mathématicien, que je sers depuis près de 30 ans, mais un homme habillé d’un tweed vert olive, d’un pantalon trop court, de vieilles chaussures. Il fume la pipe, accoudé sur la cheminé, la fumée se prenant dans les moustaches poivre et sel qui lui donnait la cinquantaine.



Un instant surpris, je pose doucement le journal sur la table basse en cherchant furtivement des yeux le Professeur. Personne.  Je regarde alors l’inconnu dont les yeux me scrutent avec malice. Je reconnais ce petit brin de folie dans ce regard.
" - Mais, … ce n’est pas possible, c’est vous … Professeur ?" murmurais-je.
- Oui, c’est bien moi, répondit-il amusé, pas mal le déguisement, n’est-ce pas ?"
Habitué à la fantaisie de l’homme, je me reprends rapidement.
 " - Que vous passe-t-il encore par la tête ? A quoi rime cet accoutrement ma foi, ‘’so british’’ ?
- Vous avez bien vu, mon jeune ami, je me lance sur les traces d’un anglais qui fait fureur en ce moment outre-Manche. Avez-vous déjà entendu parler de Sherlock Holmes ? Non ; alors laissez-moi vous raconter ceci …"

Sherlock Holmes et son ami le Docteur Watson sont confrontés à leur plus grand ennemi : le Professeur James Moriarty, qui sème le trouble en Europe en commanditant attentats et assassinats. Les voilà partis sur les traces de ce grand méchant, qui se révèle être d’une puissance intellectuelle comparable à celle de notre anglais, mais possède également une absence totale de morale, ce qui fait de lui un ennemi fort cruel et redoutable.  

Dans ce second opus des aventures du détective, on retrouve tout ce qui a fait le charme du premier : de l’humour, de l’action, des ralentis, les fameuses "Holmes-o-vision", des combats, des surprises, sans oublier les enquêtes. Le duo Robert Downey Jr / Jude Law est parfait, fusionnel. On retrouve des personnages vu précédemment comme la belle Irène Adler (Rachel McAdams), mais on en découvre de nouveaux comme la tzigane Sim (Noomie Rapace). La réalisation reste comme dans le premier opus, dynamique, où chaque plan recèle d’indices nécessaires pour la suite de l’histoire. Les flash-back sont utilisés pour faire comprendre tous les éléments de l’histoire. On retrouve pour les combats, toujours aussi bon, les fameux ralentis et la préscience de Holmes, qui rendent ces combats uniques. Rajoutez à cela une dose d’humour, une pincée de suspense, une BO sympa (Ah ! Hans Zimmer…) et vous obtenez une très, très bonne suite des aventures du célèbre détective.

" - Voilà, vous savez tout. Mais cette fois, mon jeune ami, vous ferez partie de ma folie. 
- Ah bon. Vous croyez que c’est vraiment nécessaire ? dis-je d’un ton pas trop rassuré.
- Mais évidemment, c’est plus que nécessaire, c’est capital. J’ai besoin de mon Docteur Watson et se sera vous. Allez, en route ! Essayons de nous faire engager pour le troisième épisode …"
                                                                   
Titre (Titre Original): Sherlock Holmes: Jeux d'ombres (Sherlock Holmes: Game of Shadows)
Réalisateur: Guy Ritchie
Année de Parution: 2012
Genre: Aventure, Action, Policier
Acteurs Principaux: Robert Downey Jr, Jude Law, Noomie Rapace, Jared Harris, Rachel McAdams
Musique: Hans Zimmer
Synopsis en un phrase ®: Une nouvelle aventure du célèbre détective Sherlock Holmes.
Note de la Rédaction: 09/10