Qritic

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Vous avez toujours rêvé d'écrire des critiques de cinéma ? Voici l'exemple à ne pas suivre...

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dimanche 25 mars 2012

La Taupe

" - I tell you that there is a mole…
- I tell you que non…
- It is hidden here, it could be anybody, you should be very careful !
- I tell you que if Dark Maul is here, we will remarquer him, because of his tête rouge and his épines ! Écoutez Gary Oldman, je sais que vous êtes un vieil homme, mais retournez chez vot' mère et laissez moi faire ma critique !"


Eumol, eumol, mais qu'est ce qu'il m'embête avec ça, d'ailleurs c'est quoi "Eumol ?". Heu Bag, dico je te prie ! Alors, voyons voir Zèbre, Dichotomie, Hypereutectoïde, Zoulou, je me rapproche, voilà
"Eumol : Nom de genre non défini, veuillez ouvrir un dictionnaire Anglais-Français au mot Mole (Indice cherchez à la lettre M)". Mouais, j'ai un peu l'impression qu'ils me prennent pour une andouille… Bref, Bag, dico ! Ah je l'ai, apparemment c'est une taupe… Stat et Gière vont morfler, je croyais qu'ils s'étaient occupés des taupinières dans la pelouse… Quoi Bag, pourquoi tu me montres l'étagère ? Soit j'arrive, oui un livre de John Le Carré et alors ?

DAMNED ! J'ai tout compris, c'est Jean-Pierre la taupe, en effet j'ai toujours su qu'il travaillait chez Allocine car quand il mangeait une pomme, il l'épluchait toujours en partant de la gauche en regardant vers le Nord Nord Est, et puis en plus …

J'avais pas dit que je faisais une critique moi ? Oui c'est ça fiche toi de moi Bag, ben tiens amène moi mes fiches ! Alors, un thriller, encore un truc où je vais te trouver la fin avant la fin… Ben non pour une fois, j'ai été agréablement surpris, pour tout vous dire j'ai même encore du mal à la comprendre la fin. Car c'est là l'art de John le Carré, pondre des machinations, des machinations qu'on arrive pas, même machinalement, à saisir dans leur globalité machinale, enfin vous voyez ce que je veux dire. Donc vous avez déjà une histoire bien touffue, mais film d'espionnage ne rime pas qu'avec histoire touffue (d'ailleurs ça ne rime pas du tout), il faut aussi une ambiance. Vous savez ce climat si particulier de méfiance, un truc digne des plus grands polars, où tout le monde, y compris le héros, paraît suspect aux yeux du spectateur.

Qui de mieux pour créer cette ambiance que Monsieur Tomas Alfredson, le réalisateur de l'adaptation de Låt den rätte komma in (Intitulé Morse en français) ? La Taupe, c'est donc une ambiance comme on en voit que trop rarement au cinéma. Des coups d'œil, des sourires, des allusions, des sous-entendus, … Tout un tas de procédés qui vous font douter de tous les personnages… Même les noms de codes omniprésents utilisés par les protagonistes contribuent à cette ambiance (Control, Smiley, etc.). Et puis la bande son n'est pas en reste, avec de superbes compositions qui collent parfaitement aux différentes situations. La Taupe c'est aussi un petit mammifère de l'ordre des insectivores  des acteurs pas forcements hyper-connus par la jeune génération, mais qui maîtrisent à merveille leur boulot, on citera Gary Oldman qui joue à merveille Georges Smiley ou encore Colin Firth qui est toujours au top depuis Le Discours d'un Roi.

Pour faire court, La Taupe se déroule en pleine guerre froide, dans les années 1970. Le chef du MI6 britannique, nom de code: "Control", vient de décéder peu après une mission qu'il avait orchestré à Budapest, mission qui s'est révélée être un échec. Cependant cette mission avait pour unique but d'identifier une Taupe au MI6, renseignant les Russes sur l'activité du service britannique. Georges Smiley, son homme de confiance mène l'enquête… 

Titre (Titre Original): La Taupe (Tinker Tailor Soldier Spy)
Réalisateur: Tomas Alfredson
Année de Parution: 2011
Genre: Espionnage
Acteurs Principaux: Colin Firth, Gary Oldman, John Hurt, Tom Hardy et Joseph Gordon-Levitt.
Musique: Alberto Iglesias
Synopsis en un phrase ®: Ils sont cinq, l'un d'entre eux est la Taupe.
Note de la Rédaction: 9/10

dimanche 18 mars 2012

The Artist

Aujourd'hui, à film hors du commun, critique exceptionnelle. Et hop je fais appel à toi magie de la technologie ! Un, deux et trois ! Abracadabra !

Nous voici en noir et blanc, avouez que ça a de la classe ! Pourquoi le noir et blanc ? Pour célébrer un grand film, un film qui, bien qu'il soit muet, a fait grand bruit. Ne dit t-on pas d'ailleurs que le silence est d'or ? Ça tombe bien vu le nombre de récompenses dorées que ce petit bijou a récolté ! Mais ne tardons pas plus, démarrons la projection...



Débutons juste par une mention au boulot qui a été fait d'un point de vue purement technique : avec un format d'image 4/3, du noir & blanc, des intertitres et une bande son dantesque, ce film est un véritable hommage à tous les Chaplin, Laurel & Hardy et autres Harold Lloyd. 

Ce pan du septième art (Classement Made In Hegel®), nous compte les péripéties d'un acteur far du cinéma muet, j'ai nommé Georges Valentin. Ce dernier croisera au cours d'un de ces films une certaine Peppy Miller, qu'il propulsera sur le devant de la scène. Cependant l'histoire se déroule en 1927, et que se passe t-il en 1927 ? C'est la sortie du Chanteur de Jazz, d'Allan Crosland.

Le chanteur de Jazz, maintenant avec du son et de la couleur (enfin seulement l'affiche) !
Le Chanteur de Jazz n'est pas connu pour son réalisateur, ni pour ses acteurs, ni pour son scénario, ni pour son monteur, ni pour serveur de café officiel, ni pour ses figurants, ni pour son affiche (Heu t'es sur qu'il est connu ?) mais pour son ingénieur du son, le très célèbre M. X (Nous l'appellerons X, car il préfère garder l'anonymat (En fait surtout parce que tout le monde a oublié son nom)). Monsieur X, Y de son prénom, s'est dit "Et pourquoi ne pas faire un film avec des paroles ? Du chant ???". Il a donc inventé le microphone (en se basant sur un cours de physique sabyns), a enregistré quelques sons. Ensuite, il a inventé le haut-parleur (grâce à des fiches de révision sabynes), et en a mis quelques uns dans des salles de cinéma (Un lointain descendant de Leonard de Vinci à ce qu'il paraît). Succès garanti ! Imaginez vous en 1927, à écouter des dialogues, c'est un peu comme-ci, vous découvriez la couleur en 2012 à Aubusson, ou encore la 3D dans un pays développé !

Et donc voici notre très cher Georges Valentin au chômage… En effet, l'artiste, trop orgueilleux refuse de passer au film parlant. Ce n'est pas le cas de Peppy qui elle, passe du statut de figurante, à celui d'actrice principale. La suite, au cinéma !

Pour la suite de la critique, nous n'évoquerons pas la performance de Sieur Jean Dujardin, en effet cet homme n'a réellement aucun talent d'acteur et ne mérite nullement toutes ses récompenses. Comment ne pas évoquer non plus Bérénice Béjo, qui, en digne héritière de Jobyna Jarlston, illumine le film ! Enfin, cette critique ne serait pas complète sans l'évocation d'Uggie, le fidèle compagnon canin de Dujardin dans le film.

Avant de terminer, certains diront que ce film a tout fait pour récolter un Oscar, car étant tourné à Hollywood, avec un bon paquet d'acteurs et de techniciens américains. Et qu'il n'est pas vraiment français. Mais je voudrais rappeler à ces gens, que si le cinéma a été inventé en France, c'est bien grâce aux Etats-Unis qu'il a été popularisé ! Il faut donc dépasser ces considérations nationalistes (donc voter pour Chasse, Pêche, Nature et Traditions) et célébrer le cinéma dans son internationalité ! (Sur ce je retourne à une dissertation de français, je suis chaud.)

Titre (Titre Original): The Arstist (The Artist) 
Réalisateur: Michel Hazanavicius
Année de Parution: 2011
Genre: Muet
Acteurs Principaux: Jean Dujardin, Bérénice Béjo et Uggie
Musique: Ludovic Bource
Synopsis en un phrase ®: Les péripéties d'un acteur muet qui veut le rester.
Note de la Rédaction: 10/10

samedi 3 mars 2012

Eternal Sunshine of the Spotless Mind

" Toi aussi tu l'as reçu ?
- Ouais ce matin, dans ma boîte aux lettres.
- La vache ça m'a fait un choc...
- T'es pas le seul Rhéo, j'ai toujours cru que c'était de la science fiction ce truc !"
Le critique s'approcha des frères Stat et Gière et demanda :
" D'quoi vous parlez les gars ? Devriez pas être en train de balayer là ? 'gardez moi tous ces moutons de poussière, on s'croirait en Nouvelle-Zélande...
- C'est L., répondit Rhéo Stat, le plus jeune des deux frères.
- Elle s'est fait effacer sa mémoire, c'est marqué sur ce petit papier qu'on vient de recevoir par la poste. Apparemment elle ne souvient plus ni de Qritic ni de nous... Elle l'a librement choisit ! renchérit l’aîné.
- Ben tiens j'connais un félin qui va être content." s'exclama le critique, avant de menacer les deux frères de licenciement s'ils ne finissaient pas tout de suite de balayer l'entrée.

Joel Barish et Clementine Kruczynski : sont-y pas mignons ?  
Ben mon p'tit Baghera cette histoire me retourne aussi... Mais qu'est ce qu'il lui a pris à cette petite blonde de prendre contact avec le docteur Howard Mierzwiak ? On se croirait presque dans "L'éclat éternel de l'esprit immaculé" (Je vous l'accorde ça sonne mieux en anglais ce titre). Ce film américain dirigé par un français et ça faut le souligner (Qui ? Un soldat du nom de Chauvin ? Connait pas...) où joue Jim Carrey (en version "Sérieuse", ce qui lui sied tellement mieux !!) et une Kate Winslet que même-sa-mère-ben-elle-ne-la-reconnaîtrait-pas (Oui des fois des expressions Creusoises se glissent dans les critiques !) avec ses couleurs de cheveux si changeantes.

C'est l'histoire de deux personnes totalement opposées qui s'apprécient très fortement : d'un côté nous avons une courageuse équipe de critiques de cinéma bras cassés menés par leur fidèle chat-à-tout-faire, j'ai nommé Baghera. Ce chat est fort, intelligent, sur de lui et expert en arts martiaux. De l'autre côté nous avons avions L., plus forte, plus intelligente, plus sure d'elle et plus experte en arts martiaux. Et les deux personnages se battent battaient depuis la nuit des temps ...

Bon sinon pour en revenir au film : c'est l'histoire de deux personnes totalement opposées qui s'apprécient très fortement : d'un côté nous avons Joel Barish, homme timide, gentil, peut-être trop gentil d'ailleurs. De l'autre nous avons Clementine Kruczynski, fille délicieusement folle (Chacun ses goûts), totalement extravertie qui exprime ses changements d'humeur par des changements de couleurs de cheveux : couleurs au noms tous plus originaux les uns que les autres.

Et donc nos deux tourteaux tourtereaux sont amoureux l'un de l'autre, tout va bien jusqu'à ce que Clementine décide de faire effacer Joel de sa mémoire. Le pauvre, dépité, décide alors de faire de même vis à vis de son agrume préférée. Mais notre Barish, décide de changer d'avis au beau milieu de l'effaçage. On suit alors notre couple dans des souvenirs tendres, parfois délirants mais toujours intéressants à suivre.

Ce film a en plus le mérite de posséder une mise en scène très sympathique au niveau de sa construction chronologique ! La musique n'est pas en reste non plus avec notamment une très bonne reprise par Beck.
Les acteurs jouent bien, Carrey n'aurait jamais du faire de la comédie, on notera la présence de Kirsten Dunst qui joue à merveille son rôle de blonde. A voir !!

"Et au fait on voulait rajouter un truc !
- Quoi les jumeaux ?
- On tenait à saluer L. pour son courage, elle a quand même défié Baghera un bon paquet de fois, faut avoir des couilles, enfin si je puis dire !
- Mouais, enfin c'est plutôt le félin qui a morflé à chaque fois je vous rappelle; bon retournez couper cette pelouse, je ne vous paie pas à rien faire !"

Titre (Titre Original): Eternal Sushine of the Spotless Mind (Eternal Sunshine of the Spotless Mind)
Réalisateur: Michel Gondry
Année de Parution: 2004
Genre: Drame
Acteurs Principaux: Kate Winslet, Jim Carrey, Tom Wilkinson, Mark Ruffalo, Elijah Wood et Kirsten Dunst.
Musique: Beck, The Willowz, Don Nelson, etc.
Synopsis en un phrase ®: "Heureux les oublieux car il viendront également à bout de leur bêtise." Nietzsche
Note de la Rédaction: 9,5/10