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Vous avez toujours rêvé d'écrire des critiques de cinéma ? Voici l'exemple à ne pas suivre...

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samedi 26 février 2011

Tron: L'héritage

28 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour enfin voir la suite du film Tron réalisé en 1982 par Steven Lisberger. Souvenez-vous un peu, même si vous n’étiez pas nés : Kevin Flynn, patron d’ENCOM, société conceptrice de jeux vidéo, est un programmeur de génie, mais ses programmes ont été volés par un de ses collègues, Ed Dillinger, qui en tire le bénéfice et réussit à le faire licencier. Kevin tente alors de pénétrer dans le système informatique à la recherche de preuves à l'aide de son programme CLU. Mais le système est passé sous le contrôle d'un des programmes d'Ed, le Maître Contrôle, un ancien programme d’échec qui a évolué… Rappelez-vous ces courses de motos au design futuriste dans un univers informatique. Ce film de 1982 est le premier à utiliser l'imagerie informatique de manière intensive, non seulement comme un élément d'effets spéciaux mais pour concevoir un monde virtuel, une véritable révolution à l’époque où la souris à boule venait à peine de naitre !

Mais voilà, 28 ans ont passé et la technologie a évolué de façon exponentielle. Dans Tron : l’Héritage, c’est la technologie avant tout. D’abord avec la 3D. Les séquences à l’intérieur de l’ordinateur sont tournées en 3D, ce qui donne une dimension supplémentaire au monde virtuel. (sans jeu de mot !) Mais là où le film est intéressant, c’est pour le personnage de CLU, qui n’a pas pris une ride depuis 28 ans ! Comment est-ce possible ? Grace à la technologie, pardi ! Prenez Jeff Bridges - il jouait le personnage de Kevin Flynn/CLU en 1982-aujourd’hui âgé de 61 ans, je pense qu’il n’a pas tout à fait la même tête qu’il y a 28 ans. Alors pour qu’il ressemble trait pour trait au Jeff Bridges du premier film, il a fallu, comme dans Avatar, que l’acteur se couvre d’électrodes pour enregistrer la moindre expression de son visage ; puis on a récupérer le plus d’images possibles de l’acteur en 1982, et on a collé le visage ‘’jeune ‘’ sur le visage du Bridges d’aujourd’hui. Résultat, le visage de CLU de la version 2011, bien qu’un peu rigide parfois, est l’exacte copie de l’acteur de 1982.
La technologie est donc au top pour ce film, qui offre un dépaysement visuel et sonore total (bande son signée Daft Punk) ! Les courses de moto et les combats de disques sont un véritable régal. Certains déploreront un scénario loin d’être au niveau des décors mais ce film mérite le détour pour sa qualité visuelle !
Synopsis : Kevin Flynn, créateur de la société ENCOM, est porté disparu depuis 20 ans. Sam Flynn (Garret Hedlund), 27 ans, décide de partir à la recherche de son père lorsqu’il apprend qu’Alan Bradley (Bruce Boxleitner) a reçu un message du disparu. Alors qu’il fouille dans l’ordinateur de son père, Sam se retrouve piégé dans un autre monde…
Finalement, c’est un film à voir, plus pour sa qualité visuelle, vraiment époustouflante que pour son scénario. On notera tout de même que la 3D n’apporte pas énormément à l’ensemble, dommage !

Bande Annonce: 


Titre (Titre Original): Tron (Tron)
Réalisateur: Joseph Kosinski
Année de Parution: 2011
Genre: Science Fiction
Acteurs Principaux: Jeff Bridges, Garrett Hedlund et Olivia Wilde
Musique: Daft Punk
Synopsis en un phrase ®:  Sam Flynn décide de partir à la recherche de son père disparu en pénétrant dans le monde virtuel de Tron.

Note de la Rédaction: 8/10

mercredi 23 février 2011

Psychose


Lancez la vidéo et commencez la lecture !


1960, toutes les filles dansent sur ce tube de Sam Cook (que tout le monde a oublié au passage !), on est en pleine guerre froide, opposant Khroutchev (si vous avez lu vos cours d'histoire vous savez que c'était pas le pire) à Eisenhower, les Beatles sont en train de se former et woodstock c'est pour dans 9 ans !

Sinon du côté du cinéma, hormis le célèbre Spartacus (de Kubrick) et A Bout De Souffle (ça c'est pour montrer qu'on est un peu français sur les bords, mais alors un peu et vite fait !), on a Psychose !! (Tiens coïncidence c'est pas le titre de la critique ? Le monde, même en 2011 est trop bien fait !).

Vous allez me dire que 51 ans après la sortie, il commence un peu à se faire vieux ? C'est pas faux, histoire de citer Kaamelott ! C'est du noir et blanc, c'est pas forcement très dynamique (en fait en y réfléchissant pas trop, y a autant d'action que dans Gladiator (sic) !). Mais pour la mise en scène ça vaut le détour. Parce que faut bien dire que le petit Alfred Hitchcock ben étrangement il se débrouille pas mal du tout ! Le problème c'est que tout le monde sait que la fille qui prend sa douche elle se fait tuer. Et déjà à l'époque y avait des petits malins qui filmaient leurs délits et qui les mettaient sur Youtube. En tant que grand journaliste, et avec l'aide de quelques indicateurs grassement rémunérés, je vous ai retrouvé la-dite vidéo !

Édifiant non ? Le truc c'est qui faut savoir qui a fait le coup ! Et là votre serviteur pensait avoir par élimination trouvé le coupable. Il s'est fait lamentablement fait avoir comme un bleu, un débutant, un newbie, un p'tit jeunot par le Maître du Suspens ! Même si faut bien l'avouer le film ne nous tient pas en haleine durant ses 104 minutes. Il devient à mon avis intéressant qu'à partir des 30 dernières minutes. Mais pas de chance pour vous mes petits et grands, faudra vous regarder la fin pour comprendre le début (Y a pas un problème dans la phrase ?).

Honnêtement c'est du grand classique, il faut l'avoir vu au moins une fois dans sa vie, au même titre que tout grand monument du 7ème art (classement made in Hegel) !

A réserver aux cinéphiles, un 8/10, la fin est au poil, le début pas forcément !


Titre (Titre Original): Psychose (Psycho)
Réalisateur: Alfred Hitchcock
Année de Parution: 1960
Genre: Thriller
Acteurs Principaux: Anthony Perkins et Vera Miles
Musique: Bernard Herrmann
Synopsis en un phrase ®: Une jeune femme passe la nuit dans un motel où elle se fait tuer


Note de la Rédaction: 8/10

samedi 19 février 2011

Largo Winch II


Cocorico !! Voilà ce qui nous vient quand on sort de la salle. En effet, ce film est un film français, réalisé par Jérome Salle, déjà réalisateur du premier opus. Il est possible de produire en France du bon cinéma, pas trop nunuche et qui puisse tenir tête aux superproductions américaines. Il suffit de mettre les bonnes personnes devant et derrière la caméra et d’être doté de quelques dollars (20 000 000$, pour être précis !)
Largo Winch 2 est tout d’abord un film d’action donc il est normal que l'on débute sur les chapeaux de roues (c’est le cas de le dire !) par une course poursuite en grosses berlines mais on pourra aussi apprécier un règlement de compte en chute libre a coupé le souffle ; il se veut être un James Bond français qui n’est pas trop mal réussit, même si il tombe parfois dans le cliché du film d’action.
Côté histoire, le scénario n’est pas trop mal et moins compliqué que le premier film, inspiré de deux volumes de la bande dessinée, à savoir La Forteresse de Makiling et L’Heure du tigre, tout en développant une histoire originale. Ceux qui aime être tenu en suspense jusqu’au bout pour finalement être surpris seront content (ils se reconnaitront !)
Synopsis : Largo Winch (Tomer Sisley) est désormais à la tête du groupe W que son père adoptif lui à laisser. Mais, à la surprise du monde entier, Largo décide de mettre en vente le groupe pour fonder une entreprise humanitaire. Mais au jour de la signature de la vente, il se retrouve accusé de crimes contre l’humanité par la procureur des Nations Unies, Diane Francken (Sharon Stone), -adepte aux décroisements de jambes. Il devra retourner sur les traces de son passé pour se laver des accusations portées contre lui et pour cela, il lui faudra aller en Birmanie, où il vécut autrefois. Mais il a de nombreux ennemis qui sont prêts à tout pour l’abattre…
Bref, ce film est un bon divertissement à la française, un film où les amateurs de bagarres et de courses poursuites seront servis. On notera la performance remarquable de Tomer Sisley qui a tenu à effectuer toutes ses cascades lui-même (celle du saut en parachute également) et la performance de l’amusant Nicolas Vaude en majordome à dégaine de hobbit.
9/10
Bande Annonce : 


Titre (Titre Original): Largo Winch II (Largo Winch II)
Réalisateur: Jérôme Salle
Année de Parution: 2011
Genre: Action
Acteurs Principaux: Tomer Sisley et Sharon Stone
Musique: Alexandre Desplat
Synopsis en un phrase ®: Largo Winch fait face à une accusation de crimes contre l'humanité alors qu'il hérite du groupe de son père.


Note de la Rédaction: 9/10


samedi 12 février 2011

-- --- .-. ... .

On va faire un petit jeu chers lecteurs (et Triss, heu non c'est dans un RPG ça…) ! Le bon vieux jeu de l’association d’idées pour être précis !
M. Pas Moi vous dit Film d’horreur ? Vous sortez massacre à la tronçonneuse !
Baghera vous dit Film poétique ? Vous me sortez le cercle des poètes disparus !
M. Lentrevue vous dit Suédois ? Vous me sortez Suédoises !?! (Bon choix au passage).
Je vous dis le tout, avec un soupçon de traits et de points ?
Vous séchez hein !!!!
Bon c’est bien parce qu’à la rédaction nous avons pitié de vous…
La bonne réponse était : Morse ! (Faut dire aussi que l’indice du film poétique aidait beaucoup, non ? Non ?! Z’êtes pas doués dans ce cas… )


Je vais laisser la place à M. Lentrevue pour, vous parler du Morse !
Le morse was ist das ? (Juste histoire de parler français !). C’est un animal marin avec d’énormes défenses et un cri particulier qui est cependant inimitable ! Notez l’absence de rapport avec le film dont on est censé parler, qui parle évidemment vous l’aviez compris du code Morse, inventé par M. Morse (Vous auriez préféré qu’il s’appelle Wocoldnyskienschy ? Alors ne rallez pas merci !). Donc le code morse qui comme tout le monde le sait est très prisé des vampires ! (Cherchez bien y a peut-être un rapport avec un film de vampires… ). Et oui car M. Morse était avant tout un vampire, pour être précis c’était un animal marin avec de grandes défenses, mais on peut plus ou moins l’assimiler à un vampire (après un petit limage desdites défenses !). C’est fait véridique, d’ailleurs que l’on peut trouver sur les plus grandes encyclopédies au monde, telle que la célèbre Wikipédia !

Le morse permet donc de communiquer avec les vampires qui habitent près de chez vous, en particulier de l'autre côté d'un mur ! Des vampires qui pourraient s’appeler Eli, ou peut-être Oskar, au choix ! Je ne vous dirais pas qui est le loup-garou non plus, histoire de ne pas dévoiler la fin !

Des vampires qui on plus ou moins 12 ans ? Avouez que ça a le mérite d'être original non ? Des vampires qui ne sont pas des méchants qui pensent qu'à tuer pour le plaisir de tuer ? Des vampires qui essayent de contrôler leurs pulsions et de rester discrets ? Des vampires suédois ? Des vampires dans les années 70 ?

Parlons plus en détail de ce petit chef-d’œuvre de Tomas Alfredson, qui confronte deux vieillards au problème du Lycanthropisme qui sévit dans une petite bourgade Allemande !
Mon chat me signale qu'il m'a en fait filé les fiches de "Die Rückkehr der Old Werewolf" qui est un film de 47ème zone allemand, dont on peut traduire le titre par: "Le retour du Vieux Loup Garou", qui n'aura malheureusement pas la malchance de figurer sur ce blog…
Il s'agissait en effet de, je cite :
"ce petit chef-d’œuvre de Tomas Alfredson, qui confronte deux enfants au problème du Vampirisme qui sévit dans une petite bourgade Suèdoise !" J'étais pas loin mine de rien !

Sérieusement (sic), que dire de ce film poétique, émouvant, drôle et parfois sanglant ? Je vois vraiment pas…

Je vous dis qu'une seule chose ! Allez le voir, n'allez pas voir le remake US ("laissez moi entrer"), regardez le en VOST, la VF étant à mon avis pas du meilleur effet ! Et régalez-vous (de sang !))

Un bon 9,43 !!

Tiens Baghera est bizarre aujourd'hui ? Déjà qu'il se goure de fiches, en plus il a le poil hérissé et est tendu… 

Titre (Titre Original): Morse (Låt den rätte komma in)
Réalisateur: Tomas Alfredson
Année de Parution: 2008
Genre: Fantastique
Acteurs Principaux: Kåre Hedebrant et Lina Leandersson
Musique: Johan Söderqvist
Synopsis en un phrase ®: Un jeune garçon rencontre sa nouvelle voisine.
Note de la Rédaction: 9,43/10

samedi 5 février 2011

Les Sentiers De La Perdition




Bonjour mes amis. Asseyez-vous bien. Sortez vos feuilles et vos stylos. Attention, je dicte ... Les sentiers de la perdition, sujet du jour, est un film datant de 2001, retraçant l'histoire d'un .... STOP! Ceci n'est pas un cours soporifique et ennuyant au possible. Alors rangez vos trousses, prenez votre tasse de café et lisez plutôt:

Dans les années 30, Michael Sullivan (Tom Hanks) est un tueur professionnel au service du chef de la mafia irlandaise de Chicago, Mr Rooney (Paul Newman, dont c'est la dernière apparition dans un film). Ce dernier considère Sullivan comme son fils, ce qui déplaît fortement au véritable fils de Rooney, Connor Rooney (Daniel Craig). Il décide de tuer Sullivan et sa famille. Sullivan et son fils, seuls survivants, sont contraints de fuir. Les voilà entraînés dans une incessante quête de vengeance, mais Michael veillera surtout à ce que son fils ne suive pas la même voie que lui ...

Ce film est un nouveau chef-d’œuvre de Sam Mendes, réalisateur de American beauty ou Jarhead. Les costumes et les décors sont vraiment magnifiques et la réalisation parfaite, mais c'est l'atmosphère sobre mais sans pour autant être dénuée d'émotions qui en font un film à voir. Avis aux âmes sensibles, préparer vos mouchoirs! Ce film arrive avec un minimum de moyens à vous faire ressentir les émotions d'une façon remarquable.

Deux pères, deux fils et la lutte menée par chacun des pères pour sauver leurs fils, la vengeance et l'amour paternel, le tout sur un fond de film de gangsters, voilà comme résumer ce film. Notez la performance de Jude Law, qui réussit là une formidable prestation en incarnant un photographe psychopathe; une bande son particulièrement réussie; une scène de fusillade magnifique.

Bref, ce film est à voir, autant pour le casting que pour l’émotion, vraiment bien mis en valeur par une photographie (réalisation) impeccable. (Oscar de la meilleure photographie en 2003).

Et n'oubliez pas : "Tout père est un héros pour son fils"

9/10

Bande annonce : 







Titre (Titre Original): Les Sentiers De La Perdition (Road to Perdition)
Réalisateur: Sam Mendes
Année de Parution: 2002
Genre: Drame
Acteurs Principaux: Paul Newman, Tom Hanks, Jude Law et Daniel Craig
Musique: Thomas Newman
Synopsis en un phrase ®: La vengeance d'un homme trahit.


Note de la Rédaction: 09/10

Jarhead: La Fin de l'Innocence

Aujourd'hui nous accueillons sur notre blog M. Lentrevue, célèbre mathématicien (dont une biographie succincte figure sur ce blog). Il va tenter de répondre à un problème simple, qui peut arriver à tout le monde !
Je vous plante le décors: vous êtes en Irak, en 1990, vous êtes un S.N.I.P.E.R. (Soldat Nul Inutile Planqué Et Râleur), et vous avez devant vous une cible dont la distance vous est inconnue !
Comment l'évaluer ?
M. Lentrevue vous propose une méthode super simple: utiliser la Suite de Lentrevue !
"Alors soit x la distance jusqu'à la cible, en utilisant le théorème de …"

Monsieur ?
Qu'est ce que tu veux fillette ? Tu vois pas que je bosse là ? Tiens prends un peu d'argent et va te chercher un carambar !
Mais je veux pas, et puis d'ailleurs j'aime pas les carambars et puis j'aime pas le monsieur avec la moustache bizarre, la coiffure bizarre et les grosses lunettes …
Écoutes tu commence à me les briser menu. Tu t'en vas tout de suite ou j'appelle le grand méchant loup !
Non ! Et puis si vous êtes pas gentil je vous grave un gros L dans votre dos avec mon épée !!!
Mais elle est cinglée ?? Une fillette qui se balade avec une épée, faut l'enfermer celle-là … Baghera tu me la sors d'ici !!!

Bon maintenant que l'escrimeuse cinglée s'est taillée on va pouvoir continuer …
"Donc soit le théorème de …"
Nous mais vous allez pas commencer vous non plus ? Une distance ça s'évalue en multipliant des longueurs que l'on connaît, genre en terrains de foot, en bagnoles, ou en bites (quoique ça puisse prendre du temps …). Heu excusez moi pour la grossiéreté de mon vocabulaire. D'ailleurs cette phrase me rappelle un film de Sam Mendes, faudra d'ailleurs qu'on fasse une spéciale Sam Mendes sur ce blog. Faudra aussi que je me mettre à écrire des critiques de cinéma, mais pour le moment j'ai pas le temps !!



Jarhead c'est the 1/"Film de Guerre" si vous me permettez l'expression mathématique, c'est un Full Metal Jacket des temps modernes (de Charlie Chaplin au passage). Le film raconte l'histoire d'Anthony "Swoff" Swofford, une "tête de bocal" (Un Jarhead ou un Marine, mais c'est moins pédant) qui tente de survivre à une guerre qui n'a pas lieu ! Sur les plus de 3 mois qu'il aura passé en Irak, la guerre n'aura duré que 3 jours …

Sous ses appar…
Zut ! Ça va Baghera ? Elle te défie en duel ? Qu'est que tu veux que je te dise … Une augmentation ? Et puis quoi encore ? Championne de France ? M'en fous, si tu veux ta tranche de foie gras hebdomadaire tu y retournes, non mais !

Donc je disais que à première vue, le film ressemble surtout à un concentré de "bon gros film viril". Tout va y passer, de la vénération des armes, des références sexuelles à gogo, du patriotisme, etc …
Mais en deuxième lecture (visionnage serait plus adapté …) on voit que Sam M. entre toutes ses références nous glisse en fait des scènes assez dures moralement. En fait comme dans American Beauty, dieu (enfin Sam Mendes, mais vous l'aviez compris …) nous montre des scènes que personne ne voudrait voir (Voir le manuel du Marine, à la section "Instruction pour un brulage efficace des chiottes") mais qu'on se doit de voir pour comprendre que la vie n'est pas toujours rose (sauf peut-être avec des lunettes de cette couleur ?).

S.M. (Vous pensiez à quoi bande de petits pervers ? Salle de Mathématiques ? Non pas de chance c'était Sado-Ma … heu Sam Mendes !!!!!) n'hésite pas à utiliser de l'humour noir, des références à des films cultes, pour créer un film (dieu fait pas plutôt des miracles ?) au ton ma foi (celle envers le grand Sam) assez juste, qui ne s'adresse pas au tout public !! (Exemple: quand votre serviteur y est allé, la salle de cinéma n'était remplie de 5 personnes …). Il faut une certaine maturité pour ne pas être choqué par ce film et aussi pour ne pas le prendre au premier degré (50 chez Sadam en 1990 pour la petite histoire !).

Pour ne pas offenser dieu, je ne peux pas mettre en dessous de 179/10, soit à peu près 9,99/10 !

On termine sur une petite citation à méditer:

"Toutes les guerres sont différentes.
Toutes les guerres sont pareilles.
Une histoire, un homme tire au fusil pendant des années et il part à la guerre. Et après, il rentre chez lui, et il se rend compte que quoi qu’il fasse d’autre dans sa vie... construire une maison, aimer une femme, changer les couches de son fils, il restera toujours un Jarhead. Et tous les autres Jarhead qui tuent et qui meurent, eux, seront toujours moi. On est encore dans le désert."