Qritic

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Vous avez toujours rêvé d'écrire des critiques de cinéma ? Voici l'exemple à ne pas suivre...

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dimanche 18 décembre 2011

Drive

"Vous me donnez une heure et un lieu. Je vous donne un créneau de 5 minutes. Pendant ces 5 minutes, je vous lâche pas. J'interviens pas dans le braquage. Je ne porte pas d'arme. Je conduis"

Il m’a fait peur, mon ami Horacius, lorsqu’il m’a appelé en pleine nuit pour me dire ça ! Avec son ton grave et sérieux, j’ai tremblé dans mes chaussettes (oui, j’en porte pour dormir !!) Mais quand il m’a rit au nez en entendant mon silence, je me suis tout de suite relâché ? Qu’est-ce qu’il avait encore vu ?



"Drive, me répond-il, comme s’il avait entendu ma pensée, et c’est trop de la balle !" Et me voilà, 6 heures plus tard, accoudé chez Gégé, l’unique bar d’Aubusson, à contempler mon fond de verre, pendant que mon pote me raconte d’un ton enjoué ce fameux film.
Et finalement, Drive a de quoi séduire : boudant le style hollywoodien à la Fast & Furious que laissait présager sa bande annonce, il nous fait suivre un jeune chauffeur, taciturne, solitaire, timide, travaillant le jour comme cascadeur ainsi que dans un garage, et conduisant la nuit pour des braqueurs à travers Los Angeles. Le réalisateur, Nicolas Winding Refn , réussit à faire de son film un polar où le silence est d’or, où tout passe par le jeu d’acteurs. Et pour cela, on est servi : on découvre dans Drive un Ryan Gosling magnifique, charismatique, le parfait héros au visage d’ange, en fusion avec son rôle, sans oublier Carey Mulligan ! Refn épure ses dialogues pour ne garder que l’essentiel et s’appuie sur une mise en scène parfaite, qui justifie pleinement le prix reçu à Cannes.

" - Vous voulez autre chose ?
- Je reprendrais bien un whisky, s’il vous plait "

Une mise en scène qui met en valeur tout au long du film, la transformation du driver, passant de l’humain lambda à une machine à tuer sans pitié (pour les PT), abandonnant les clichés pour nous livrer les sentiments des personnages, cherchant l’émotion sans chercher les larmes, mais qui montre toute la férocité et la violence de la vie.

Enfin, on donnera une mention tout à fait spéciale pour la bande son, simplement magnifique, avec son style électro-disco, qui nous fait retourner dans les années 80, et qui donne au driver sa dimension de héros des temps modernes.

Bref, c’est une véritable leçon de mise en scène que nous donne Nicolas Winding Refn, qui maitrise parfaitement son sujet, où l’on découvre un Ryan Gosling flamboyant. Drive est un pur plaisir de cinéma. Cinéma qui d’ailleurs, allié aux voitures, honorent leur fonction : nous transporter !

Et c’est en finissant mon 4ème verre et après avoir écouté toute ces éloges de Drive, que j'ai pris la direction du cinéma d’Aubusson …

Titre (Titre Original) : Drive (Drive)
Réalisateur : Nicolas Winding Refn
Année de Parution : 2011
Genre : Action, Thriller
Acteurs Principaux : Ryan Gosling, Carey Mulligan, Ron Perlman, Bryan Cranston et Christina Hendricks
Musique : Cliff Martinez
Synopsis en un phrase ®: La double-vie d'un chauffeur à Los Angeles.

Note de la Rédaction : 08.5/10

samedi 10 décembre 2011

Time Out

Aubusson News, le 8 décembre: "La nouvelle vient de tomber, Aubusson vient d'être la cible d'une attaque terroriste. Une mini-bombe nucléaire vient d'exploser, tuant deux vaches et trois poulets".
Nous venons juste de dégager l'entrée de nos locaux, ce n'est pas beau à voir. La plupart des disques durs de nos ordinateurs ont rendu l'âme à cause des champs électromagnétiques générés par l'explosion. Heureusement nous avons pu récupérer quelques Gigaoctets sur l'ordinateur de M. Moi, le célèbre critique de cinéma :

"[…] Time Out […] un mélange de La Belle et la Bête, Robin des Bois, Bonnie and Clyde, Matrix et un album de R.E.M […]"


Oui je vous l'accorde, quelques Gigaoctets pour ça, y a un problème ! Il se trouve que M. Moi écrit en taille 72, et avec plein d'espaces (Les […]), ceci expliquant cela. Mais trêve de plaisanteries, sur Qritic, nous sommes des gens sérieux (sic), nous nous sommes donc attachés à la lourde tâche d'essayer de comprendre ce qu'avait voulu dire notre ami …
Nous sommes donc allé voir Time Out au cinéma en plein air, au milieu des vaches, poules et des … creusois …

Et non sur l'affiche ce n'est pas une creusoise, ne rêvez pas elles ne ressemblent pas à ça. D'ailleurs Creusois se met-il au féminin ?

Baghera, les fiches !
Ne perdons pas notre TEMPS, TIME out brille surtout pour son background original. Original au premier abord, mais au final juste un background classique habilement dissimulé. En fait ce film dépeint notre bonne vieille société, en juste un peu plus caricaturale : les pauvres sont vraiment très pauvres, les riches sont vraiment très riches ! Mais là où le scénariste nous fourbe, c'est que l'argent n'existe plus dans ce monde. La seule monnaie d'échange c'est notre TEMPS, car chaque être humain vieillit "normalement" jusqu'à l'âge de 25 ans et après il ne lui reste plus qu'une année à vivre. Sauf que comme le TEMPS c'est de l'argent, on peut en gagner ou en perdre à volonté. L'expression "vivre au jour le jour" prend ici tout son sens, car les pauvres vivent "à flux tendu", avec en tout et pour tout au maximum une journée à vivre. C'est un tout cohérent et qui tient donc la route. (Prenez trois femmes de 25 ans, la première est ma fille, la seconde ma femme, la troisième ma belle-mère et j'ai moi-même 25 ans, enfin en apparence du moins !)

Mais si le background est au poil, le scénario l'est un peu moins. Et là on comprend aisément le fond de la pensé de Pas : il y a un soupçon de la belle et la bête car le scénario se base sur la rencontre d'une jeune femme, riche et qui n'a rien "vécu", et d'un homme issu du ghetto, n'ayant pas le TEMPS de vivre. Bonnie and Clyde et Robin des Bois ? Parce notre couple de malfaiteurs décide de braquer des banques du TEMPS et de redistribuer ce dernier aux pauvres du Ghetto. La référence à Matrix commence à devenir difficile à trouver. Peut-être le titrage du générique ? A grand coup de vert et de chiffres qui défilent ? Et la référence à l'album de Rapid Eye Mouvement ? Ben en fait en autopsiant le PC du critique, on a pu extraire un CD du lecteur et devinez le titre : Out of TIME … Oui il a un humour d'un autre age ce type !

Le truc bien dans ce film c'est qu'il dépeint exactement les problèmes d'inégalité de répartition des richesses de la société actuelle. Et si les héros ne trouvent pas vraiment de solution viable à long terme, c'est parce que nous n'en avons pas trouvé non plus. Que dire de la mise en scène ? Elle est classique de chez classique, le moindre retournement de situation se sent 3 HEURES à l'avance. Les acteurs ? Justin Timberlake se débrouille pas trop mal. Enfin bon nombres de personnes iront sûrement voir ce film pour ses acteurs: Timberlake on l'a dit, mais aussi la douce Olivia Wilde et Amanda Seyfried et ses grands yeux. En parlant d'appareils oculaires, comment ne pas citer ceux de Cillian Murphy, je crois d'ailleurs à ce propos qu'on a retrouvé sur le site archéologique du Colisée une tablette d'argile écrite en français moderne signée d'un certain Horacius disant :

"Cillian Murphy t'as de beau yeux tu sais ?"
 
Titre (Titre Original): Time Out (In Time)
Réalisateur: Andrew Niccol
Année de Parution: 2011
Genre: Science-Fiction
Acteurs Principaux: Olivia Wilde, Amanda Seyfried, Justin Timberlake et Cillian Murphy
Musique: N/A
Synopsis en un phrase ®: Le temps c'est de l'argent.
Note de la Rédaction: 07/10

lundi 28 novembre 2011

Gladiator

Par Jupiter, que s’est-il passé ? Qu’est devenu notre cher Horacius ? Lui qui était si droit, si sérieux dans ce qu’il entreprenait ... Il semblerait qu’à la suite d’un tir de pistolet lors d’un laser game, une décharge électromagnétique lui aurait grillé les neurones, et par la même occasion l’aurait envoyé au Ier siècle de notre ère. Se remettant tant bien que mal des dégâts irréversibles occasionnés, moi Servius Tulius, écuyer et fidèle serviteur du généralisme Horacius Pompée, je consigne les notes prises par notre très regretté commandant, comme le fit Aristote pour Platon.


Ma tâche du jour est de relater les évènements concernant un grand homme et un ami de mon Maitre ; je parle bien sûr de Maximus Decimus Méridius, "général des armées du nord, commandant de la légion Phénix, et fidèle à [au vrai] l’ empereur Marc Aurèle". Ce qui suit est le rapport aussi précis que possible des notes que j’ai pu amassées, écrites par Horacius lui-même.
" Ce grand homme, héros de notre époque, vainqueur de maints conflits, homme de courage et de sagesse, servait Son empereur Marc Aurèle mieux que quiconque et on le disait plus proche de ce dernier que le propre fils de l’empereur : Commode. Sachant son père faiblissant, il décida de tuer son père et de se débarrasser du Général. Mon brave ami réussit à s’échapper des soldats lancés à ses trousses, mais le désespoir et la vengeance vinrent remplir son cœur lorsqu’il découvrit que sa famille avait été massacrée par les soldats du nouvel empereur. Détruit, déshonoré, il se laisse mourir lorsqu’il est récupéré, (Grâce Aux Dieux !) pour un marchand d’esclave qui va l’amener devant un laniste. La carrière de gladiateur du grand général commence alors, et la vengeance le pousse à faire toujours mieux. Son rêve : dans la Grande Arène à Rome, Le Colisée, arriver devant l’Empereur et accomplir sa vengeance,  pour lui et pour la grandeur de Rome ! "
- Je me permets ici de faire une légère digression en disant que de mémoire d’esclave que je suis, originaire des montagnes de Thrace, je n’ai rien vu de tel que cette foule de 50.000 romains applaudissant les gladiateurs dans cette arène. Quelle clameur, mes amis !!! Mais je reprends …
[…]
-Voilà pour cette histoire remarquable, première d’une longue liste. Et, attendez, … , il reste une note ici … c’est mal écrit … ah oui, ça y est, voilà ce qui est écrit :
" Ce film de Ridley Scott revisite le genre du péplum, que l’on n’avait pas vu depuis 1960, et il le fait d’une manière magistrale. Jeux d’acteurs parfaits, dialogues shakespeariens dont certaines répliques sont devenues cultes, scénario bien ficelé, mise en scène digne des plus grands films (dont il fait partie !), bande originale grandiose, composée par le génial Hans Zimmer. Gladiator a récolté pas moins de 5 oscars, dont celui de meilleur réalisateur, de la meilleure bande originale et du meilleur acteur pour Russell Crowe (Maximus). Le reste du casting regroupe Joaquim Phoenix (Commode), Oscar du meilleur second rôle, Connie Nielsen ( Lucilla), Oliver Reed, Djimon Hounsou … Dans tous les cas, je ne peux que vous recommander chaudement ce titre qui fait partie de mes préférés. "
- Bien voilà, cette fois, c’est fini. La dernière partie me parait un peu floue, je n’ai pas compris grand-chose, mais j’espère que les lecteurs de cette œuvre seront plus informés que moi.
Sur ce, à bientot, je retourne auprès de mon Maître qui a bien besoin d'un serviteur dévoué comme moi ...


Titre (Titre Original) : Gladiator (Gladiator)
Réalisateur : Ridley Scott
Année de Parution : 2000
Genre : Péplum, Aventure
Acteurs Principaux : Russell Crowe, Joaquim Phoenix, Connie Nielsen et Djimon Hounsou
Musique : Hans Zimmer
Synopsis en un phrase ® : Le général qui devint un esclave, l'esclave qui devint un gladiateur, le gladiateur qui défia un empereur.

Note de la Rédaction : 09.5/10

samedi 26 novembre 2011

La Chute Du Faucon Noir

J'ai laissé le choix du film qui va suivre à mon fidèle assistant félin. Pour lutter contre le racisme dont il fait preuve (surtout quand il vient de la gauche), il a décidé que nous allions évoquer un film sombre et obscur, voire noir tout simplement ! Voilà donc la critique de la Chute Du Faucon Noir (à ne pas confondre avec "L'Envol de la Chouette Blanche" (voir Harry Potter)).


Au vu de l'affiche on se demande bien où est ce fameux faucon ? A la rigueur je peux vous affirmer que la troisième personne en partant de la gauche dans le second hélicoptère est un vrai con, mais guère plus. En fait il s'agit d'une bête maladresse de traduction, qui consiste à tapper le titre original du film dans un traducteur en ligne …
Mais Monsieur si le méchant pas beau il l'a tapé sur un traducteur en ligne, il était consentant ? C'est donc pas un erreur ? Tu dis encore n'importe quoi Monsieur !
Je l'avais oublié cette gentille petite tête blonde, elle est mignonne hein ? (Baghera, tu téléphones à celui qu'on a engagé pour s'en débarrasser ? Cherche dans l'annuaire à Norris …).
Oui donc où en étais-je ? Excuse moi, je jette un coup d'oeil à cette fiche … Ok, mon moment de gloire sur la traduction !
Le titre original du film est en fait Black Hawk Down, qui se traduirait "à la main" par Un Black Hawk à terre. Mais qu'est ce qu'un Black Hawk si ce n'est un faucon noir ? Et bien c'est un faucon noir mais ce n'est pas un faucon noir, subtil non ? En fait le Black Hawk, tout comme le Night Hawk ou encore le Sea Hawk, est un hélicoptère américain. Sa dénomination exacte est MH60, très pratique à placer au milieu d'un repas/enterrement/devoir surveillé par exemple. Pour ma part je pense qu'ils auraient dû simplement l'appeller "Un MH60 se pète la gueule !", simple, efficace et vendeur !

Et quid de la chute ? C'est en effet une partie intéressante du film sur laquelle il faut s'appesantir (Le poids étant égal à la masse multipliée par l'accélération de la pesanteur terrestre). Et c'est là qu'intervient le mathématicien de l'équipe :
"Et oui Fred (Fred ?) aujourd'hui nous allons étudier la chute ! Qu'est ce que la chute ? Marcel (Marcel ?) lumière !
Je prend cette balle, je la lache et elle tombe, passionnant non ? Mais pourquoi fait-elle ceci ? Rien de compliqué car vous avez sûrement déjà entendu parler des 4 équations de Maxwell, de celle de Schrödinger et de la suite de Lentrevue (Voir d'ailleurs "La Suite de Lentrevue", Edition "La Science pour Personne", Loïc Lentrevue, 25 €) ? En triturant ces 6 équations, on comprend facilement qu'il y a en fait une main invisible qui la fait descendre jusqu'à cette table !"
Mais non tu dis encore n'importe quoi Monsieur avec la moustache bizarre ! T'as oublié la constante de d'intégration, en fait c'est un pied invisible qui fait descendre la balle !


Et à ce moment là Chuck Norris arriva. Quand Chuck Norris voit une petite fille blonde il se fait assommer avec une petite cuillère. C'est ce qu'on appelle un L. fact. Au moins elle s'en alla et laissa l'auteur, le mathématicien et leur courageux chat, cachés au grenier, faire leur travail.
Après cette petite introduction, évoquons plus en détail ce film. Rydley Scott nous gratifie d'un excellent film de guerre, qui a reçu le soutien de l'armée au niveau matériel. On se dit donc que ça va être un film pro-américain où l'armée est la meilleure, la plus belle et la plus forte ? On est loin d'une vision Kassovitzienne de la chose, mais le film gagne un côté réaliste et c'est pas plus mal (Les acteurs ont quand même subi un véritablement entraînement de l'armée (Sympa comme cadeau de ramper au milieu des boyaux de porc ?)).

Le film retrace une histoire vraie, et le fait sur ton assez juste. Les Somaliens ne sont pas considérés comme des moins que rien et arrivent même à être considérés comme des êtres humains à part entière, génial non ? Le film est desservi par un superbe jeu d'acteur, des effets spéciaux qui sont suffisamment discrets et bien faits pour ne pas vieillir trop vite. Au final il est vrai qu'on a bien envie de rejoindre l'armée américaine, tant l'esprit de camaraderie ("Leave No Man Behind" qu'ils disaient) y est présent, tant leur côté hyper "Professionnel" est cool. Mais Ridley laisse aussi transparaître que la guerre c'est moche et le fait bien (Interdit aux moins de 12 ans): visions de boyaux (Pas que de porc) et de pouces qui se baladent garanties. Comment évoquer ce film sans parler de Monsieur Hans Zimmer qui signe là une B.O. beaucoup moins "Classique" qu'à l'accoutumée, exit les violons et place à la guitare et aux son électroniques, sur fond de chant somalien. On citera la participation du Breton Denez Prigent, qui nous gratifie d'un "Gortoz A Ran" sublime ! (Oui pourquoi pas un chant Breton pour illustrer la corne de l'Afrique ? Y a quelques similitudes, surtout au niveau du climat !).

Titre (Titre Original): La Chute Du Faucon Noir (Black Hawk Down)
Réalisateur: Ridley Scott
Année de Parution: 2002
Genre: Guerre/Historique
Acteurs Principaux: Josh Hartnett, Ewan McGregor, Eric Bana, Orlando Bloom et Tom Sizemore
Musique: Hans Zimmer
Synopsis en un phrase ®: L'histoire d'une opération militaire qui a mal tourné en Somalie.


Note de la Rédaction: 9,5/10

Intouchables

Même si ma connaissance en film français reste assez restreinte, j’ai suffisamment d’expérience pour dire qu’ils se définissent un peu comme une fonction sinusoïdale, à savoir avec des hauts et des bas, du bon et du moins bon. Et c’est non sans etre content que l’on constate que le film français est depuis quelques années en train de remonter la pente, en nous proposant des films qui font un carton au box-office ; tout le monde se rappelle de l’immense succès de Bienvenue chez les ch’tis, mais plus récemment, les Petits Mouchoirs, The Artist ou encore Polisse ont fait beaucoup parler d’eux.

Mais le véritable succès de cette fin d’année est sans conteste Intouchables qui en quatre semaine a déjà réunis plus de 8 millions d’entrées. Comment expliquer cet engouement, ces files d’attentes pour rentrer dans des salles souvent complètes, les applaudissements en fin de projection ?
Le film n’est pas d’une originalité excessive mais offre tout simplement en moment de joie et de bien-être et on oublie bien vite les soucis quotidiens. Le ton humoristique est très bien rendu, notamment par Omar Sy, qui révèle ici de véritables dons d’acteur en plus de celui d’humoriste accompli. Le film ne cherche pas à contourner le politiquement correct à propos du handicap, qu’il soit social ou physique d’ailleurs. François Cluzet est quant à lui parfait dans son rôle de milliardaire tétraplégique, à la fois touchant et très expressif avec les mots ou les expressions de son visage.
Mais sa principale réussite reste du côté de l’humour, bien imaginé, quelque fois limite mais jamais trop lourd. Son point fort est d’utiliser une franchise déconcertante pour faire passer ces messages. La réplique « Pas de bras, pas de chocolat » est déjà un phénomène de mode ! Mais il n’en reste pas moins qu’Intouchables raconte surtout une histoire d’amitié forte entre deux personnages provenant de mondes sociaux très antinomiques, histoire d’ailleurs inspirée de faits réels.
La réalisation reste très basique mais les plans sont variés et vous croiserez aussi bien une scène de course poursuite, qu’un vol en parapente ou qu’un petit massage !
Bref, un film attachant, drôle, qui laisse à réfléchir, servi par un jeu d’acteur presque parfait, qui offre une tranche de vie, une belle histoire d’amitié ; les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano ont réussi à trouver l’équilibre entre humour et émotion et à donner une leçon d’humanité et de tolérance.
Vous l'aurez compris, de par son histoire, sa sincérité, sa joie, ses acteurs, Intouchables est une grande réussite. Alors un conseil, aller le voir si ce n’est pas déjà fait.


Titre (Titre Original) : Intouchables (Intouchables)
Réalisateurs: Olivier Nakache et Eric Toledano
Année de Parution: 2011
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Omar Sy, François Cluzet, Anne Le Ny, Audrey Fleurot.
Musique: Ludovico Einaudi
Synopsis en un phrase ®: L'histoire de l'amitié improbable entre un riche tétraplégique et un jeune de banlieue.


Note de la Rédaction: 09/10

dimanche 20 novembre 2011

L'Ordre et la Morale

Aujourd'hui place à un film spécial à plusieurs abords. L'Ordre et la Morale a suscité et suscite pas mal de débats. Il dépeint en effet des évènements qui datent quasiment d'hier (1988, trois ans avant la naissance de votre serviteur) et qui se sont déroulés sur une petite île, faisant partie d'un ensemble plus grand appelé Nouvelle-Calédonie. Cette île que les spots touristiques qualifient "d'île la plus proche du paradis" s'est transformée en enfer en ce début mai.


La Nouvelle-Calédonie est depuis le 24 septembre 1853 (C'est d'ailleurs un jour férié là-bas) un territoire Français. Ce n'est certes pas un département ou un territoire d'Outre-Mer, elle a un status à part, mais la langue principale y est le Français et l'on y vote pour élire le président français.
Sauf que les Kanaks, les premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie n'ont jamais réellement décidé de devenir français (On est loin du référendum qui s'est fait à Mayotte). En a découlé plusieurs révoltes en 1878 (Mené par le chef Ataï), en 1917 (Mené par le chef Noël). Les kanaks cherchaient simplement à obtenir leur indépendance.

A partir de 1984 se déroule ce qu'on appelle pudiquement "Les évènements", qui ont opposé les indépendantistes aux non indépendantistes. C'est dans ce climat très dur que s'inscrit le film de Kassovitz. Lors d'une prise d'otages qui marquera à tout jamais l'histoire récente de la Nouvelle-Calédonie.

Le film est magnifique de part son histoire. Kassovitz créée une mise en scène qui se veut tout aussi bien originale (Certains plans quand les hélicoptères décollent ou atterrissent) qu'efficace (L'assaut final mêle caméra à l'épaule et bande son magistrale: Les bruits des armes ne sont pas "édulcorés" comme dans les films de guerre, ça claque de façon presque désagréable, on a du mal à saisir les dialogues dans tout ce vacarme, bref c'est une retranscription quasiment sans faute du "bordel" qui caractérise un "vrai" combat). Le film regorge de répliques magnifiques et si justes ("La vérité blesse, le mensonge tue" ou encore le discours d'Alphonse Dianou sur le capitalisme).

Mais alors pourquoi ça fait polémique si c'est si bien que ça ? Attendez ça arrive ! En premier lieu, ce film raconte une histoire relativement récente, la Calédonie n'est pas encore indépendante et le processus "d'autodétermination" est en cours. Les calédoniens (je devrais dire "nous") devront/s se/nous décider à partir de 2014. Secundo, ce film est beaucoup trop engagé pour refléter une réalité historique. Il met profondément en cause l'armée et lui oppose les "gentils kanaks" et les "gentils gendarmes". Le héros, le commandant du GIGN Philippe Legorjus, ne mérite pas le status de "super héros" qu'on pourrait lui trouver. Les kanaks n'étaient pas si gentils que ça, pas du tout prêt à se rendre et le véritable négociateur n'était pas le commandant du GIGN … (Lire interview d'un membre du GIGN ayant participé à l'opération ici et une lettre ouverte de Jean Bianconi, procureur de la République au moment des faits, ici)

Que dire de ce film alors ? S'il ne reflète pas toute la vérité historique, il a au moins le mérite de mettre en exergue le fait que les hommes politiques pensent la plupart du temps, plus à leur carrière personnelle qu'à leurs concitoyens. C'est également un film qui aura le mérite de faire découvrir ces évènements au plus grand nombre, pour leur montrer que la Nouvelle-Calédonie n'a pas toujours été un paradis. Enfin il brille par sa mise en scène, ses acteurs et l'histoire qu'il véhicule.


Titre (Titre Original): L'Ordre et la Morale (L'Ordre et la Morale)
Réalisateur: Mathieu Kassovitz
Année de Parution: 2011
Genre: Film "Historique"
Acteurs Principaux: Mathieu Kassoviz, Iabe Lapacas et Alexandre Steiger
Musique: N/A
Synopsis en un phrase ®: L'histoire de la prise d'otage de la grotte de Gossana 


Note de la Rédaction: 09/10

samedi 8 octobre 2011

Dream House

Contrairement à ce que vous pouviez croire, non il ne s'agit pas d'une publicité mensongère pour une agence immobilière. Il s'agit bien d'un film (sinon il ne serait pas ici remarquez) !


43, impasse de l'avenir, Aubusson, Creuse.
5 millions HT
Il s'agit donc plutôt d'un Thriller (vous savez le genre bien sympa avec tout plein de suspens et une fin super hyper méga fin-géniale de la mort qui tue ?) qui tire manifestement son inspiration d'un film que tout le monde a oublié car plus tout jeune: Shutter Island et d'un autre hyper connu: Shining (Pour Stanley, hip hip hip Hourra !!!).


Jusque là ça part plutôt bien, surtout qu'on sait que David Loucka est aux commandes du scénario (Oui on parle bien du gars qui a écrit … heu, non c'est pas de lui ça, attendez celui-là ? Non plus. Peut-être que … non ! En fait il n'a écrit que ça (à peu de choses près)). Le pitch de départ n'est pas super folichon, un mec qui rentre chez lui après avoir démissionné, retrouve sa femme et ses deux filles. La vie est belle, puis soudain il découvre que la maison où il a emménagé a été le théâtre d'un meurtre … (Oui amis vampires, ne décrochez pas, ça va devenir sanglant !). Et puis en même temps il découvre qu'on l'observe … 
Et puis là je vais dévoiler un moment clé de l'intrigue ... (Et non je n'arrêterai pas avec mes "...").

Donc en fait il découvre que le meurtrier n'est autre que lui même !!!!!!!????!!!!????!!!! (et ?????!!!!!????) Et qu'il a été interné car en fait il est fou et s'est inventé une nouvelle identité parce qu'il n'assumait pas ce qu'il avait fait ... Et accessoirement que sa femme, et ses deux filles ne sont pas des zombites (ça doit pouvoir s'accorder) mais des fantômes issues de son imagination …

Oui je continue à dévoiler l'histoire ! (et si vous n'êtes pas content, y a une bande annonce qui fait à peu près la même chose). Ce qui est intéressant dans le scénario, c'est contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'histoire ne s'arrête pas là. Notre héros retourne voir ses fantômes et commence à admettre que ce sont des fantômes tout en continuant à vivre parmi eux. Franchement c'est pas le genre de point de vue qu'on développe souvent dans un film ! Mais je me pose une question: pourquoi il admet la mort de ses deux filles et pas de sa femme ? Je veux bien que Rachel Weisz soit plus jeune et jolie que la psychologue du film, mais pourquoi elle ne veut pas mourir pour lui ? Mais si c'est une question fondamentale que diantre ! Bon passons et attaquons nous à la fin, ce pourquoi vous n'irez pas voir ce film …

Non j'arrête de spoiler l'histoire mais par contre je vous raconte la fin ! (Non sérieusement vous pouvez lire).
Ah cette fin qui fait tout ce film, cette fin, pourtant élément si important d'un thriller ! J'ai une hypothèse:
je pense que M. David Loucka, scénariste réputé, a écrit 95% du film, ce qui témoigne de sa relative bonne qualité jusque là. Et puis pour une raison inconnue (enlèvement par des extra-terrestres, suicide, divorce, schizophrénie, accident de travail (entorse du poignet), chute de météorite ou je ne sais quel autre raison tout à fait probable) il n'a pu le finir. Là, le réalisateur est allé dans une école de scénaristes, en première année et a choisit le plus mauvais. Il lui a dit: "fais moi une fin en deux jours !" Le temps de lire le scénario, ça lui a pris une bonne journée et demi, il a dormi quelques heures. Et là il ne lui restait plus que 23 minutes avant de rendre sa fin. Il a donc pioché dans son cours, au chapitre exemples célèbres et classiques. Et puis pour la mise en scène ? Et bien il n'avait pas encore fait le cours dessus, ce qui explique qu'il a dû un peu improviser. Le réalisateur n'a pas relu et nous a gratifié de ça …

Titre (Titre Original): Dream House (Dream House)
Réalisateur: Jim Sheridan
Année de Parution: 2011
Genre: Thriller
Acteurs Principaux: Daniel Craig, Rachel Weisz et Naomi Watts. 
Musique: John Debney
Synopsis en un phrase ®: Un homme enquête sur un meurtre commis cinq ans plus tôt dans sa nouvelle maison.


Note de la Rédaction: 06/10

dimanche 28 août 2011

Insidious

Notre équipe s'attaque aujourd'hui à un monument du film d'horreur, j'ai nommé Insidious. La nouvelle réalisation de James Wan, réalisateur de Saw ! Mais nous n'irons pas par quatre chemins, ce film est mauvais.  On aurait pu se dire qu'en regardant un film issu du réalisateur de saw on aurait droit à des cours d'anatomie en direct (Démembrement, boyaux à l'air, Saw 6 et autre charcuterie) mais que nenni ! Ici on se contente d'essayer de vous faire peur.

Faire peur sous-entend l'utilisation de certains procédés, mais le problème quand on utilise des trucs vieux de 40 ans, c'est qu'étrangement ça surprend plus trop. A moins d'être extrêmement sensible, personne ne sursautera devant ce "film d'épouvante". Qu'à cela tienne on va se rabattre sur l'histoire. Donc c'est l'histoire d'un mec (Petit hommage à ce grand humoriste qu'était Gandhi !), plutôt d'un petit garçon qui a la possibilité de faire voyager son âme en dehors de son corps. Jusque là rien de bien anormal vous me direz ? Mais évidemment cet andouille a oublié sa/son boussole/carte/GPS/sens de l'orientation au passage. Résultat il se paume et un méchant démon (y a peut-être des gentils en cherchant bien) décide de lui piquer son corps. Les parents font donc appel à une vieille dame pour faire sortir le démon de son corps (soit pour l'exorciser).

Maintenant petite pause culturelle, je vais vous parler d'un autre film. Un film de 1973; dans ce film, une jeune adolescente du nom de Regan va se transformer radicalement. Au début elle se plaint que son lit bouge. Puis elle profère des menaces de mort à l'encontre d'un réalisateur lors d'un réception. Il est clair qu'elle est possédée. Son père, Chris fait alors appel à deux prêtres, pour faire sortir le démon de son corps (soit pour l'exorciser). D'ailleurs ce film est connu sous le nom de l'Exorciste.

Bref aucun rapport avec Insidious. Ce qui montre l'originalité de ce film. En résumé un film qui ne fait pas peur, avec un scénario qui a inspiré un film de 40 ans son ainé. Attention le passage suivant dévoile un moment de l'intrigue: C'est sans parler de la mise en scène du gamin quand le père, qui une fois sorti lui aussi de son corps (oui il pouvait aussi le faire) va le libérer du démon. On est d'accord qu'on est tout sauf dans un passage rationnel du film. Et pourtant comment le film nous montre que le démon l'a fait prisonnier ? Tout simplement en nous montrant le gamin enchaîné dans une pièce sous la surveillance du démon, qui a d'ailleurs un comportement bien trop humain à mon goût. Attention le passage suivant ne dévoile plus un moment de l'intrigue mais la fin de la critique.


Pour conclure, histoire de ne pas me répéter (voir début de la critique et les phrases précédant cette phrase), on a affaire à un film avec un scénario d'une originalité égale au zéro absolu, à la mise en scène indigne du réalisateur de Saw, à choix douteux sur la réalisations de certaines scènes (A.P.Q.E.Q.M (Avis Personnel Qui n'Engage Que Moi)). Seul le jeu d'acteur s'en tire honorablement. A voir pour rigoler un peu mais c'est tout.

Titre (Titre Original): Insidious (Insidious)
Réalisateur: James Wan
Année de Parution: 2011
Genre: Epouvante
Acteurs Principaux: Patrick Wilson, Rose Byrne et Ty Simpkins
Musique: Joseph Bishara
Synopsis en un phrase ®: Un jeune garçon se retrouve possédé par un démon.


Note de la Rédaction: 3/10

samedi 27 août 2011

Le Chaperon Rouge

Nous quittons aujourd'hui nos locaux poussiéreux situés en bordure de la Creuse pour interviewer "à chaud" les spectateurs du dernier film de Catherine Hardwicke. "Il est évident que pour être le plus rigoureux d'un point de vue scientifique, car la critique est une science, les sujets représentatifs de la population concernée seront désignés par le hasard. Le procédé utilisé sera d'ailleurs intimement lié à la Suite de Lentrevue® (Voir d'ailleurs "La Suite de Lentrevue", Edition "La Science pour Personne", Loïc Lentrevue, 25 €)" déclare notre mathématicien de l'équipe, le bien nommé … Loïc Lentrevue.




Nous voilà donc par cette froide nuit d'été, assis devant notre tente, à deux pas de ce cinéma de Brest. Nous sommes fin prêts à faire notre travail et ce ne sont pas les 3 degrés celsius qui nous refroidiront. Et voilà les premiers spectateurs qui sortent. Selon M. Lentrevue, nous devrions commencer par interviewer le πème candidat. Donc de 1, 2, 3 et voici le 0,141592653589793ème spectateur qui passe ! Nous nous approchons, Baghera en tête, toutes griffes sorties !!
"- Bonjour monsieur, vous auriez une minute pour nous donner vos impressions sur Le Chaperon Rou …"
Baghera dans un réflexe ultime me pousse à terre, juste à temps pour éviter le coup de fusil à pompe. Coup tout droit suivi d'une réplique digne d'une grosse production américaine:
" - Sarah Connor !"
L'homme enfourche sa moto et démarre en trombe.

Nous partons donc sur la 4ème personne, une jeune enfant blonde.
"- Bonjour mon enfant qu'est ce que t'as pensé du film ? Le méchant loup ne t'a pas fait peur ?
- Nan, j'ai pas eu peur moi !
- De toute façon je suppose que ton papa veillait sur toi ?
- Non, il était pas là, mais puis j'ai pas peur du méchant loup et puis si je le vois je le découpe en 3 morceaux, et puis il finit en brochette et puis je me fais un manteau avec sa fourrure ! Et dis, dis m'sieur tu n'aurais pas une sucette sinon ?"

Ah l'innocence des jeunes enfants ! Baghera couvre mes arrières à tout hasard. Passons donc à ce monsieur là-bas. Un solitaire, chemise à fleur et une odeur de … brie ? Sont bizarres dans le coin, on va s'éloigner en douce chaton. Fichtre il m'interpelle, bon va falloir s'y coller …
"- Eh gamin !! Oui vous, vous seriez intéressé par des maquettes ?
- Des maquettes ? De bateau, avec dans chaque mât: "Trois Frères Unis, trois licornes de conserve voguant au soleil de midi parleront. Car c'est de la lumière que viendra la lumière et resplendira la croix de l'Aigle". Et puis un trésor à la clef pendant que vous y êtes ? Non merci !
- Tintintintin jeune homme, je parle de maquette de brie, à l'échelle 1/1, garantie 2 ans et que vous pourrez même accompagner de maquettes de pain, je vous donnerai le numéro d'un collègue !!"
- Mouais, et le film sinon ?"
- Bof, moi qui était venu le voir pour le fromage nordique j'ai été déçu, il a été coupé (avec un couteau à fromage bien sûr) au montage. Sinon faut avouer que l'ambiance nordique est bien sympa, même si ça manque de Jalberg je vous dis et ..."
- Oh derrière vous ! Un appareil à raclette, fuyez !!!"

Heureusement que le coup de l'appareil à raclette marche à tous les coups … Un dernier, en espérant que ça soit le bon, c'est pas comme si j'avais une critique à pondre. Il vient vers moi, bon signe ?
" - Monsieur je me présente, M. Pas Moi, critique de cinéma. Je ne peux que vous conseiller ce film à l'ambiance délicieusement nordique. Film qui nous compte l'histoire d'un village qui subit les attaques d'un loup-garou à chaque pleine lune et ce depuis plusieurs générations. L'annonce que le loup-garou est en fait un des habitants du village fait l'effet d'une bombe. Et le suspens sur l'identité du loup-garou ne sera levé qu'à la fin. Hormis un effet twilight qu'on ressent par moment (réalisatrice oblige), cet objet vidéo identifié reste un excellent film à suspens. Son titre n'est cependant pas forcement très approprié, car on ne compte que trois références à l'oeuvre de Perrault (1628 - 1703). En bref je vous conseille fortement d'aller le v…"

A ce moment précis, le narrateur, le chat et le mathématicien étaient entrés en communion. Ils émettaient tous les trois un ronflement grave et particulièrement sonore ...


Titre (Titre Original): Le Chaperon Rouge (Red Riding Hood.) 
Réalisateur: Catherine Hardwicke
Année de Parution: 2011
Genre: Fantastique
Acteurs Principaux: Amanda Seyfried et Shiloh Fernandez
Musique: Brian Reitzell et Alex Heffes
Synopsis en un phrase ®: Un village est confronté depuis des générations aux attaques un loup-garou.


Note de la Rédaction: 8,5/10

lundi 25 juillet 2011

Good Night, and Good Luck

 Un film en noir et blanc en 2005 ? WTF me direz vous ! (ou bien encore WTF si vous êtes Australien). Manque de budget pour passer à la couleur ? Que nenni mes chers lectrices et lecteurs, vous êtes en plein fourvoyage (Sérieusement difficile de faire plus profond dans le fourvoyage ...) !

En fait M. Georges C. (alias Georges Cl. pour les intimes) réalise ici un film noir, hommage aux films des années 50, ces polars bien ficelés, où les personnages portaient des chapeaux d'un classe inégalée !
Sauf qu'ici point d'intrigue à la Hitchcock, le McGuffin n'est point (cherchez sur Wikipédia, ça vous fera du bien !). Ici on suit Edward R. Murrow, journaliste travaillant chez CBS. On est en pleine période de maccarthysme (Rien à voir avec le McGuffin ! Et encore moins le McDonald, n'est ce pas Kévina ?) et dans son émission hebdomadaire il traite cette semaine d'un soldat américain renvoyé car soupçonné d'être communiste. Ainsi s'engage une lutte entre le journaliste et le sénateur Mc Carthy à travers ce pauvre petit troufion qui n'a rien demandé !

Le pitch est volontairement confus, pour vous forcer à voir cette merveille ! Cette merveille d'abord au niveau du jeu d'acteur, qui est tout bonnement fabuleux. Ensuite de part ces acteurs, comme David Strathairn, Georges Clooney ou encore Robert Downey Jr. ! And Last but not Least, de part son ambiance ! Oui je vous l'accorde, ce film est entièrement basé sur des dialogues à la rallonge, ce qui peut dérouter les amateurs d'action, mais ces dialogues, les coupures pub de l'époque, et le fait qu'il soit en noir et blanc en font contribuent à créer cette atmosphère si unique, que vous ne retrouverez que rarement dans autres films ! Amateurs des années 50, ce film est pour vous !

Je pourrais parler du nombre innombrable de distinctions que ce film a eu, mais je ne le ferais pas !
Je me contenterais de conclure en disant que ce film est un vibrant hommage au vrai journalisme, pas à celui qui cherche le scoop pour récolter de l'argent, mais celui qui cherche la vérité par passion de son métier !

Sur ce, Good Night, and Good Luck !

Titre (Titre Original): Good Night, And Good Luck (Good Night, And Good Luck)
Réalisateur: Georges Clooney
Année de Parution: 2005
Genre: Film Noir/Historique
Acteurs Principaux: David Strathairn et Georges Clooney
Musique: N/C
Synopsis en un phrase ®: L'histoire du combat d'un journaliste américain contre le Maccarthysme.



Note de la Rédaction: 9,5/10

lundi 13 juin 2011

A.I.

Ah A.I. de Spielberg, je me souviens que je voulais le voir quand j'étais môme, mais évidemment il passait sur une chaîne cryptée à laquelle je n'avais pas accès à l'époque. Et donc en prenant le DVD je me suis dis que j'allais enfin pouvoir vaincre mes vieux démons ! Ben je crois que j'aurais pas dû essayer de jouer les exorcistes …

A.I., c'est un film qui ne vit, respire et marche dans le seul but d'être un conte de fée. Sur le papier c'est séduisant, mais je dois avoir grandit trop vite, car j'ai peiné à finir ce film. Le début est très sympathique, original et c'est sans peine qu'on se laisse happer par les images et les personnages. Ils sont attachants et on suit avec plaisir le héros, ce jeune androïde si "humain". Quand il décide de tout faire pour devenir humain on est à fond avec cette petite tête blonde. Quand après avoir entendu le conte de Pinocchio il se met à la recherche de la fée bleue on sourit. Mais plus on avance dans le film plus le manque de maturité, plus la naïveté (innocence ou débilité, au choix) du gamin commence à nous taper sur le système. Et là où ça part en "sucette" (histoire de rester dans le champ lexical), c'est le moment où intervient le narrateur, et le pire reste la fin, qui se veut trop originale (qui est censée être un hommage à Kubrick : le problème c'est que seul Kubrick réussit à faire du … Kubrick). Petite dédicace à la V.F. du gentil Monsieur Gris à la fin, qui ne colle pas du tout, mais alors pas du tout avec le personnage.

Il est clair que j'ai n'ai pas apprécié. Mais comme nous sommes professionnels sur Qritic, j'ai fait le tour de l'équipe pour recueillir leurs impressions ! Tout d'abord Baghera, qui étrangement pense la même chose que moi !
Hein Bagué ?
Miaou ! (N.D.L.R: mot d'origine féline signifiant un bon paquet de choses en fonction du contexte et du traducteur, ici j'ai décidé que ça voulait dire "Oui")
Et puis de toute façon tant qu'il a sa dose de croquettes journalière il ne fait pas de vagues !
Le point de vue de M. Lentrevue est tout autre, il n'a pas aimé (Vous avez dit autre ?). En effet selon lui, à la 34ème minute et 234 centièmes, la scène ne peut pas se passer, car selon lui les hypothèses du théorème du feuilletage de la K-Algèbre (considérée comme un difféomorphisme (oui je sais c'est évident et je vous prends pour des con/ne(s)) ne sont pas respectées, ce qui fait qu'à moins de passer par la Suite De Lentrevue, ce qui est impossible car elle est copyrightée, la porte de la maison ne peut pas s'ouvrir (on pourra aussi passer par le théorème de Gripp, plus connu sous le nom de "Théorème des gonds rouillés") (je sais ça aussi c'était trivial ...)).
Moins sérieusement, l'avis de M. Moi ne vous intéressera pas, je ne vous ne le donnerait pas en plus ! Tout ça parce que Môssieu n'a pas d'avis, Môssieu préférait pester chez le producteur de Transformers 3, car ledit producteur n'a pas retenu Mlle Megan Fox (d'après Môssieu P. Moi, le film n'aurait pas de succès sans la prestance et les atouts de Mlle Fox, mais c'est une autre histoire …).

Pour vous montrer le sérieux (sic.) de ce site, nous sommes même allé jusqu'à, à nos risques et périls, chercher L. dans sa résidence de campagne (appellé aussi Asile). On a du la mettre sous sédatif pour la transporter (après avoir perdu trois internes qui avaient égaré 10 ans de leur vie en médecine et qui faisaient leur première année dans ladite Maison de Campagne). On a du attendre 5 jours que la dose de cheval se dissipe, on l'a interrogée pendant 6 jours et 6 nuits (et en se reposant le 7ème, d'ailleurs un mec nous a plagié cette formule …). On a perdu un pigiste, un monteur et un transporteur de café quand elle a voulu aller au toilettes. On lui a remis une dose de dromadaire, et de nouveau 5 jours. Mais au 4ème on a reçu un coup de fil de l'Asile et on a du la ramener sans connaître son avis. Donc je peux vous affirmer en toute objectivité qu'elle n'a pas aimé !
Et puis on ne pouvait pas oublier M. Fromaget, mais cette bonne vieille fondue se la coule douce en vacances (depuis plus de 3 ans) en Nouvelle-Calédonie, alors on a préféré ne pas le déranger. Mais de toute façon vous connaissez son avis !
Et puis qu'est ce qu'on s'en fiche, c'est un mauvais film et puis c'est tout !!!

Non s'il faut bien souligner un point positif dans le film c'est les effets spéciaux qui sont au poils (pour 2001 bien sûr) et la performance de Jude Law, mais c'est tout !

Titre (Titre Original): A.I. Intelligence Artificielle (Artificial Intelligence: A.I)
Réalisateur: Steven Spielberg
Année de Parution: 2001
Genre: Science-Fiction
Acteurs Principaux: Haley Joel Osment et Jude Law
Musique: John Williams
Synopsis en un phrase ®: Les péripéties d'un jeune androïde programmé pour aimer ses parents.



Note de la Rédaction: 6,5/10 (+ 1,5 si vous avez une âme d'enfant)

lundi 30 mai 2011

Buried


Buried, Buried, Buried, un film qui s'intitule "Enterré", c'est pas courant je vous l'accorde. C'est même intriguant … Voilà ce qui a motivé votre armée de serviteurs à regarder ce film ("Un jour nous serons les maîtres du monde" Proverbe Skrotch). On va d'abord s'intéresser au côté technique de la chose.

Buried est un film qui a un budget assez élevé ! Il n'a pourtant pas des décors très évolués (4 planches de bois suffiront en plus d'un téléphone et un briquet). Mais il se paye le luxe d'avoir un bon acteur et ça vaut son pesant d'or ! M. Ryan Reynolds pourraît aurait même pu décrocher le rôle de Uma Thurman dans Kill Bill Vol. 2, mais uniquement dans la scène du cercueil, tellement sa performance six pieds sous terre est bonne.

Quid de l'histoire ? Et bien sans être exceptionnelle, elle a le mérite de vous tenir en haleine durant les 1h34 du film avec quelques bons rebondissements et périodes particulièrement tendues; film qui se déroule en quasi-direct, l'homme ayant été enfermé près de 2 heures. Pendant ces deux heures, on découvre comment on vit dans un cercueil, cette vie oscillant entre espoir et désespoir de s'en sortir ou non.

Mais ======>>>>> THE <<<<<===== performance du film est tout simplement le fait d'avoir tourné un film qui se déroule dans … un cercueil. Une vulgaire boîte de bois où un acteur peut à peine se mouvoir. La mise en scène, mis à part deux travelling arrières un peu ratés car faussant les dimensions du sarcophage, est impeccable et se paye le luxe de toujours être variée. Des tas de problèmes notamment au niveau de l'éclairage auraient pu survenir, mais il en n'est rien. Pas de problème de sons, mais ça on s'en serait douté (vous n'avez jamais étudié l’acoustique des cercueils à l'école ?).

Au final on s'attache très rapidement à ce Paul Conroy et chacune de ses émotions et peurs se transmet au spectateur. On désire réellement le voir sortir de là …

Dernière précisions en disant que le film a été présenté au Festival de Sundance 2010 (festival californien sur les films indépendants), Festival de Deauville 2010 (festival du film américain) et au Festival de Toronto 2010 ! Bref tout ça pour argumenter sur le fait, qu'à moins que vous ne soyez claustrophobe et/ou d'Hylophobie (peur du bois), ce film se doit d'être vu !

Titre (Titre Original): Buried (Enterrado)
Réalisateur: Rodrigo Cortés
Année de Parution: 2010
Genre: Thriller
Acteurs Principaux: Ryan Reynolds
Musique: Víctor Reyes
Synopsis en un phrase ®: Un homme se réveille enterré vivant dans un cercueil.

Note de la Rédaction: 9,5/10

dimanche 24 avril 2011

Mon Nom Est Personne

Mon nom est Personne c'est tout d'abord un titre génial. Y a surement une forte inspiration d'Ulysse et de Polyphème (le cyclope pour les incultes), mais c'est aussi la porte ouverte à tout un tas de calembours de plus ou moins bonne facture, du genre celui de votre serviteur: "Comme quoi avec personne on fait des chef d’œuvre" ou tout simplement "Personne était plus rapide que lui …"

My name is Nobody c'est aussi un film espagnolo-italiano-américan (si ça existe et puis ceux qui sont pas content on a retrouvé la trace de L., et L. est pas contente, alors on ne critique pas !), qui dit film E.I.A., dit musique de Ennio Morricone, qui en plus d'avoir un fils qui s'appelle Andrea fait d'excellents morceaux, que dis-je, des morceaux mythiques ! Des trucs grandioses qui ressemblent fortement à ça:




Vous (ne) pouvez voir ici Personne ! Ça fait pas grand monde je vous l'accorde mais ça fait toute la différence ! Personne est un personnage extrêmement complexe. C'est un personnage assez déjanté qui est fan du deuxième héros de l'histoire: Jack Beauregard. Il veut absolument que son héros préféré affronte la Horde Sauvage, un groupe de 100 bandits terrorisant la région, et ce pour que Jack entre dans la légende. Ravissant,  isn't it ?

Jack quant à lui ne pense qu'à fuir les USA et tout ses problèmes pour passer tranquillement sa retraite ailleurs …

Ce film possède un charme particulier, le personnage de Personne étant un peu fou. Ça contraste avec le charisme de son acolyte, ce qui en fait un excellent duo.
Le film est d'ailleurs bourré de scènes avec un humour d'un autre age mais qui est toujours efficace … Notamment basé sur l'accélération à outrance de certaines scènes ce qui n'est pas sans évoquer les films comiques des années 20 !

Tout ça pour dire que même si vous n'aimez pas les pâtes à la bolognaise, que même si vous n'aimez pas l'Ouest Terne, vous ne pouvez qu'aimer ce chef-d’œuvre, qui est presque une ode à la vie et ce sans supplément de Grana Padano !

Une petite fable dont il vous faudra trouver la morale ou regarder le film avec un bon plat de carbonara !

Et histoire de plagier Coppola, on termine par le début du film (il avait commencé par The End des Doors notre cher F.F. C. !). Ou sinon vous pouvez regarder le film avec un Tiramisu !



Titre (Titre Original): Mon Nom Est Personne (Il mio nome è Nessuno)  
Réalisateurs: Tonino Valerii et Sergio Leone
Année de Parution: 1973
Genre: Western Spaghetti
Acteurs Principaux: Henry Fonda et Terence Hill
Musique: Ennio Morricone
Synopsis en un phrase ®: Un homme qui se fait appeler Personne cherche à faire rentrer dans l'histoire un autre en lui faisant affronter une hordes de bandits.



Note de la Rédaction: 10/10

dimanche 20 mars 2011

Lettres d'Iwo Jima

Ce film aurait pu être une pub pour les Tripes à la mode de Caen, tant sa bande son nous prend aux tripes, tant on y voit de tripes humaines …
Il en est tout autre heureusement (2 heures pour une pub c'est évidemment trop court).

Primo si je tenais l'andouille de je ne sais quel service de censure audiovisuelle qui a mis un "Accord Parental Souhaitable", parce ce que cette dite andouille ferait un très mauvais parent. Personnellement j'aurais bien mis un +16 ou plus, ou alors la mention "Attention, déconseillé aux non Biologistes".

Après ces considérations hémoglobinesques (chercher sur Wikipédia, ça doit bien exister), parlons du film à proprement dit ! Si on le considère comme un banal film de guerre (oui j'avoue qu'au titre ça ne se ressentait pas trop !), il est au poil, scènes extrêmement bien filmés (voire certaines caméra à l'épaule, ce qui renforce l'immersion), …

Mais ne faire que ça, ça serait comme considérer du foie gras au même titre que du pâté (si vous me permettez l'expression ?), car ce film de Monsieur Eastwood (ça aurait du être Sir Eastwood, ou le commandant de la légion d'honneur Eastwood, mais hélas non …), a franchement un très fort potentiel émotionnel (en non langue de bois, ça veut dire préparez les mouchoirs et/ou le défibrillateur). Ce n'est pas un film à la gloire des Japonais (ça à ma connaissance ça n'existe pas …), ni des américains (ça non plus, ah quoique peut-être en série Z, et encore …). Aucun camp n'est glorifié, y a des bons et des méchants des deux côtés. En fait c'est un film de guerre contre la guerre (c'est paradoxal, mais à mon avis c'est ce qui distingue le bon du méchant (non du mauvais …) film de guerre !).

Ce chef d'oeuvre qu'il faudrait évidemment regarder en VO (oui il a été Golden Globe 2007 du meilleur film … en langue étrangère), car entièrement en Japonais (sauf les dialogues US bien sûr) se paye le luxe d'être soutenus par d'excellents acteurs, dont Ken Watanabe (cherchez pas, il est grosso modo dans tous les films américains sur le Japon (Le dernier Samouraï, Mémoires d'un Geisha, …)) qui est moins plus en forme que jamais (l'eau ne lui réussit pas …).

En résumé on peut dire qu'avec cette île volcanique au nom bizarre emplie de cendres à l'odeur sulfurée, cette guerre qui n'épargne personne, cette profusion de plaquettes, de lymphocytes et de macrophages, Monsieur Eastwood a réussit à faire un beau film ! (comme quoi y a pas que les charognes qui en jettent !).


Titre (Titre Original): Lettres d'Iwo Jima (Iōjima kara no tegami )
Réalisateur: Clint Eastwood
Année de Parution: 2007
Genre: Guerre/Historique
Acteurs Principaux: Ken Watanabe et Kazunari Ninomiya
Musique: Kyle Eastwood
Synopsis en un phrase ®: Film retraçant la bataille d'Iwo Jima pendant la seconde guerre mondiale, côté Japonais


Note de la Rédaction: 9,2/10

samedi 5 mars 2011

The King's Speech (Le discours d'un Roi)

"Le Discours d'un Roi est un film de Tom Hooper qui est célèbre (où en tout cas ne devrait pas tarder à le devenir) pour la performance de Collin Firth (Oscar du meilleur acteur). Il raconte l'histoire poignante d'un roi Anglais, Sire Georges VI pour les intimes, qui, à l'aide d'un médecin Australien va tenter de surmonter son bégaiement ! Ce film est un pur chef-d'oeuvre tant au niveau de l'histoire, de la photographie, de la mise en scène et du jeu d'acteur"

Mouais l'a pas tord l'ami Pas Moi, ce film qui est d'ailleurs à mon avis à voir en VO(st pour les non shakespeariens) est tout simplement beau et émouvant ! En plus de tous les qualificatifs vous n’échapperez pas au célèbre humour anglais qui n'est pas omniprésent, mais qui a le mérite d'exister et d'être assez efficace !

Lionel, qui est droitier (et pas de Gauche donc), le médecin Poken (Poken: n.m/f Argot Néo-Calédonien désignant un Australien) utilise des méthodes assez poilantes pour aider Berthie (allez voir le film pour savoir qui c'est !!) avec son problème. C'est pas l'intérêt principal du film, mais ça contribue grandement à l'émotion que l'on ressent en le regardant.

Si vous aimez la classe anglaise (ce film a la classe anglaise en lui !), les duos improbables qui fonctionnent, alors allez voir ce chef-d'oeuvre qui est un des rares films à m'avoir autant ému au cinématographe. Un des rares films que j'ai voulu aller voir à la vue de son affiche !
Cette critique n'est pas du grand art, mais le Discours d'un Roi si !


Titre (Titre Original): Le Discours d'un Roi (The King's Speech )
Réalisateur:  Tom Hooper
Année de Parution: 2010
Genre: Historique
Acteurs Principaux: Colin Firth et Geoffrey Rush
Musique: Alexandre Desplat
Synopsis en un phrase ®: Film retraçant l'histoire du roi Georges V, qui tente de combattre son bégaiement.

Note de la Rédaction: 9/10

samedi 26 février 2011

Tron: L'héritage

28 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour enfin voir la suite du film Tron réalisé en 1982 par Steven Lisberger. Souvenez-vous un peu, même si vous n’étiez pas nés : Kevin Flynn, patron d’ENCOM, société conceptrice de jeux vidéo, est un programmeur de génie, mais ses programmes ont été volés par un de ses collègues, Ed Dillinger, qui en tire le bénéfice et réussit à le faire licencier. Kevin tente alors de pénétrer dans le système informatique à la recherche de preuves à l'aide de son programme CLU. Mais le système est passé sous le contrôle d'un des programmes d'Ed, le Maître Contrôle, un ancien programme d’échec qui a évolué… Rappelez-vous ces courses de motos au design futuriste dans un univers informatique. Ce film de 1982 est le premier à utiliser l'imagerie informatique de manière intensive, non seulement comme un élément d'effets spéciaux mais pour concevoir un monde virtuel, une véritable révolution à l’époque où la souris à boule venait à peine de naitre !

Mais voilà, 28 ans ont passé et la technologie a évolué de façon exponentielle. Dans Tron : l’Héritage, c’est la technologie avant tout. D’abord avec la 3D. Les séquences à l’intérieur de l’ordinateur sont tournées en 3D, ce qui donne une dimension supplémentaire au monde virtuel. (sans jeu de mot !) Mais là où le film est intéressant, c’est pour le personnage de CLU, qui n’a pas pris une ride depuis 28 ans ! Comment est-ce possible ? Grace à la technologie, pardi ! Prenez Jeff Bridges - il jouait le personnage de Kevin Flynn/CLU en 1982-aujourd’hui âgé de 61 ans, je pense qu’il n’a pas tout à fait la même tête qu’il y a 28 ans. Alors pour qu’il ressemble trait pour trait au Jeff Bridges du premier film, il a fallu, comme dans Avatar, que l’acteur se couvre d’électrodes pour enregistrer la moindre expression de son visage ; puis on a récupérer le plus d’images possibles de l’acteur en 1982, et on a collé le visage ‘’jeune ‘’ sur le visage du Bridges d’aujourd’hui. Résultat, le visage de CLU de la version 2011, bien qu’un peu rigide parfois, est l’exacte copie de l’acteur de 1982.
La technologie est donc au top pour ce film, qui offre un dépaysement visuel et sonore total (bande son signée Daft Punk) ! Les courses de moto et les combats de disques sont un véritable régal. Certains déploreront un scénario loin d’être au niveau des décors mais ce film mérite le détour pour sa qualité visuelle !
Synopsis : Kevin Flynn, créateur de la société ENCOM, est porté disparu depuis 20 ans. Sam Flynn (Garret Hedlund), 27 ans, décide de partir à la recherche de son père lorsqu’il apprend qu’Alan Bradley (Bruce Boxleitner) a reçu un message du disparu. Alors qu’il fouille dans l’ordinateur de son père, Sam se retrouve piégé dans un autre monde…
Finalement, c’est un film à voir, plus pour sa qualité visuelle, vraiment époustouflante que pour son scénario. On notera tout de même que la 3D n’apporte pas énormément à l’ensemble, dommage !

Bande Annonce: 


Titre (Titre Original): Tron (Tron)
Réalisateur: Joseph Kosinski
Année de Parution: 2011
Genre: Science Fiction
Acteurs Principaux: Jeff Bridges, Garrett Hedlund et Olivia Wilde
Musique: Daft Punk
Synopsis en un phrase ®:  Sam Flynn décide de partir à la recherche de son père disparu en pénétrant dans le monde virtuel de Tron.

Note de la Rédaction: 8/10

mercredi 23 février 2011

Psychose


Lancez la vidéo et commencez la lecture !


1960, toutes les filles dansent sur ce tube de Sam Cook (que tout le monde a oublié au passage !), on est en pleine guerre froide, opposant Khroutchev (si vous avez lu vos cours d'histoire vous savez que c'était pas le pire) à Eisenhower, les Beatles sont en train de se former et woodstock c'est pour dans 9 ans !

Sinon du côté du cinéma, hormis le célèbre Spartacus (de Kubrick) et A Bout De Souffle (ça c'est pour montrer qu'on est un peu français sur les bords, mais alors un peu et vite fait !), on a Psychose !! (Tiens coïncidence c'est pas le titre de la critique ? Le monde, même en 2011 est trop bien fait !).

Vous allez me dire que 51 ans après la sortie, il commence un peu à se faire vieux ? C'est pas faux, histoire de citer Kaamelott ! C'est du noir et blanc, c'est pas forcement très dynamique (en fait en y réfléchissant pas trop, y a autant d'action que dans Gladiator (sic) !). Mais pour la mise en scène ça vaut le détour. Parce que faut bien dire que le petit Alfred Hitchcock ben étrangement il se débrouille pas mal du tout ! Le problème c'est que tout le monde sait que la fille qui prend sa douche elle se fait tuer. Et déjà à l'époque y avait des petits malins qui filmaient leurs délits et qui les mettaient sur Youtube. En tant que grand journaliste, et avec l'aide de quelques indicateurs grassement rémunérés, je vous ai retrouvé la-dite vidéo !

Édifiant non ? Le truc c'est qui faut savoir qui a fait le coup ! Et là votre serviteur pensait avoir par élimination trouvé le coupable. Il s'est fait lamentablement fait avoir comme un bleu, un débutant, un newbie, un p'tit jeunot par le Maître du Suspens ! Même si faut bien l'avouer le film ne nous tient pas en haleine durant ses 104 minutes. Il devient à mon avis intéressant qu'à partir des 30 dernières minutes. Mais pas de chance pour vous mes petits et grands, faudra vous regarder la fin pour comprendre le début (Y a pas un problème dans la phrase ?).

Honnêtement c'est du grand classique, il faut l'avoir vu au moins une fois dans sa vie, au même titre que tout grand monument du 7ème art (classement made in Hegel) !

A réserver aux cinéphiles, un 8/10, la fin est au poil, le début pas forcément !


Titre (Titre Original): Psychose (Psycho)
Réalisateur: Alfred Hitchcock
Année de Parution: 1960
Genre: Thriller
Acteurs Principaux: Anthony Perkins et Vera Miles
Musique: Bernard Herrmann
Synopsis en un phrase ®: Une jeune femme passe la nuit dans un motel où elle se fait tuer


Note de la Rédaction: 8/10

samedi 19 février 2011

Largo Winch II


Cocorico !! Voilà ce qui nous vient quand on sort de la salle. En effet, ce film est un film français, réalisé par Jérome Salle, déjà réalisateur du premier opus. Il est possible de produire en France du bon cinéma, pas trop nunuche et qui puisse tenir tête aux superproductions américaines. Il suffit de mettre les bonnes personnes devant et derrière la caméra et d’être doté de quelques dollars (20 000 000$, pour être précis !)
Largo Winch 2 est tout d’abord un film d’action donc il est normal que l'on débute sur les chapeaux de roues (c’est le cas de le dire !) par une course poursuite en grosses berlines mais on pourra aussi apprécier un règlement de compte en chute libre a coupé le souffle ; il se veut être un James Bond français qui n’est pas trop mal réussit, même si il tombe parfois dans le cliché du film d’action.
Côté histoire, le scénario n’est pas trop mal et moins compliqué que le premier film, inspiré de deux volumes de la bande dessinée, à savoir La Forteresse de Makiling et L’Heure du tigre, tout en développant une histoire originale. Ceux qui aime être tenu en suspense jusqu’au bout pour finalement être surpris seront content (ils se reconnaitront !)
Synopsis : Largo Winch (Tomer Sisley) est désormais à la tête du groupe W que son père adoptif lui à laisser. Mais, à la surprise du monde entier, Largo décide de mettre en vente le groupe pour fonder une entreprise humanitaire. Mais au jour de la signature de la vente, il se retrouve accusé de crimes contre l’humanité par la procureur des Nations Unies, Diane Francken (Sharon Stone), -adepte aux décroisements de jambes. Il devra retourner sur les traces de son passé pour se laver des accusations portées contre lui et pour cela, il lui faudra aller en Birmanie, où il vécut autrefois. Mais il a de nombreux ennemis qui sont prêts à tout pour l’abattre…
Bref, ce film est un bon divertissement à la française, un film où les amateurs de bagarres et de courses poursuites seront servis. On notera la performance remarquable de Tomer Sisley qui a tenu à effectuer toutes ses cascades lui-même (celle du saut en parachute également) et la performance de l’amusant Nicolas Vaude en majordome à dégaine de hobbit.
9/10
Bande Annonce : 


Titre (Titre Original): Largo Winch II (Largo Winch II)
Réalisateur: Jérôme Salle
Année de Parution: 2011
Genre: Action
Acteurs Principaux: Tomer Sisley et Sharon Stone
Musique: Alexandre Desplat
Synopsis en un phrase ®: Largo Winch fait face à une accusation de crimes contre l'humanité alors qu'il hérite du groupe de son père.


Note de la Rédaction: 9/10


samedi 12 février 2011

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On va faire un petit jeu chers lecteurs (et Triss, heu non c'est dans un RPG ça…) ! Le bon vieux jeu de l’association d’idées pour être précis !
M. Pas Moi vous dit Film d’horreur ? Vous sortez massacre à la tronçonneuse !
Baghera vous dit Film poétique ? Vous me sortez le cercle des poètes disparus !
M. Lentrevue vous dit Suédois ? Vous me sortez Suédoises !?! (Bon choix au passage).
Je vous dis le tout, avec un soupçon de traits et de points ?
Vous séchez hein !!!!
Bon c’est bien parce qu’à la rédaction nous avons pitié de vous…
La bonne réponse était : Morse ! (Faut dire aussi que l’indice du film poétique aidait beaucoup, non ? Non ?! Z’êtes pas doués dans ce cas… )


Je vais laisser la place à M. Lentrevue pour, vous parler du Morse !
Le morse was ist das ? (Juste histoire de parler français !). C’est un animal marin avec d’énormes défenses et un cri particulier qui est cependant inimitable ! Notez l’absence de rapport avec le film dont on est censé parler, qui parle évidemment vous l’aviez compris du code Morse, inventé par M. Morse (Vous auriez préféré qu’il s’appelle Wocoldnyskienschy ? Alors ne rallez pas merci !). Donc le code morse qui comme tout le monde le sait est très prisé des vampires ! (Cherchez bien y a peut-être un rapport avec un film de vampires… ). Et oui car M. Morse était avant tout un vampire, pour être précis c’était un animal marin avec de grandes défenses, mais on peut plus ou moins l’assimiler à un vampire (après un petit limage desdites défenses !). C’est fait véridique, d’ailleurs que l’on peut trouver sur les plus grandes encyclopédies au monde, telle que la célèbre Wikipédia !

Le morse permet donc de communiquer avec les vampires qui habitent près de chez vous, en particulier de l'autre côté d'un mur ! Des vampires qui pourraient s’appeler Eli, ou peut-être Oskar, au choix ! Je ne vous dirais pas qui est le loup-garou non plus, histoire de ne pas dévoiler la fin !

Des vampires qui on plus ou moins 12 ans ? Avouez que ça a le mérite d'être original non ? Des vampires qui ne sont pas des méchants qui pensent qu'à tuer pour le plaisir de tuer ? Des vampires qui essayent de contrôler leurs pulsions et de rester discrets ? Des vampires suédois ? Des vampires dans les années 70 ?

Parlons plus en détail de ce petit chef-d’œuvre de Tomas Alfredson, qui confronte deux vieillards au problème du Lycanthropisme qui sévit dans une petite bourgade Allemande !
Mon chat me signale qu'il m'a en fait filé les fiches de "Die Rückkehr der Old Werewolf" qui est un film de 47ème zone allemand, dont on peut traduire le titre par: "Le retour du Vieux Loup Garou", qui n'aura malheureusement pas la malchance de figurer sur ce blog…
Il s'agissait en effet de, je cite :
"ce petit chef-d’œuvre de Tomas Alfredson, qui confronte deux enfants au problème du Vampirisme qui sévit dans une petite bourgade Suèdoise !" J'étais pas loin mine de rien !

Sérieusement (sic), que dire de ce film poétique, émouvant, drôle et parfois sanglant ? Je vois vraiment pas…

Je vous dis qu'une seule chose ! Allez le voir, n'allez pas voir le remake US ("laissez moi entrer"), regardez le en VOST, la VF étant à mon avis pas du meilleur effet ! Et régalez-vous (de sang !))

Un bon 9,43 !!

Tiens Baghera est bizarre aujourd'hui ? Déjà qu'il se goure de fiches, en plus il a le poil hérissé et est tendu… 

Titre (Titre Original): Morse (Låt den rätte komma in)
Réalisateur: Tomas Alfredson
Année de Parution: 2008
Genre: Fantastique
Acteurs Principaux: Kåre Hedebrant et Lina Leandersson
Musique: Johan Söderqvist
Synopsis en un phrase ®: Un jeune garçon rencontre sa nouvelle voisine.
Note de la Rédaction: 9,43/10