Qritic

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Vous avez toujours rêvé d'écrire des critiques de cinéma ? Voici l'exemple à ne pas suivre...

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dimanche 6 janvier 2013

Skyfall

L'auteur déprimait dans un bar creusois. Il en voulait toujours à M. Fromaget pour son manque d'adresse au lancer de journal (voir la critique de Jason Bourne : l'héritage). Ce dernier avait tout fait pour se faire pardonner, mais s'était rendu compte que tout le monde ne donnait pas la même valeur à un kilogramme de pont l'évêque affiné par D. Dupont le grand maître du fromage en Creuse. Les frères Stat et Gière étaient là : ils discutaient de la façon de faire un bon café.

"- Tu vois, tout est dans la mouture Sizemore, faut pas qu'elle soit trop fine, faut pas qu'elle soit trop grossière ! Ça mon ami c'est une science !
- Oui je vois Rhéo, 'fin pourquoi tu m'appelles Sizemore ?
- Bonne question, j'ai sorti ça sans réfléchir…"

L'auteur s'immisça dans la conversation :

"- Et les gars, vous vous y connaissez en cocktail ? J'ai besoin d'un remontant !!
- Heu… attendez, laissez moi réfléchir, j'ai un oncle qui m'avait évoqué un cocktail qui s'appelait le Creusois, de mémoire c'était un quart de whisky, deux quarts de rhum et trois quarts de vodka, mais j'ai un doute… Attendez je vais vous retrouver ça, j'ai un de ses bouquins à la maison…"

Pendant ce temps un homme s'approcha du bar et interpella le serveur.

"- Enfin oui mais dépêche toi Rhéo, j'ai soif là…
- Une vodka Martini, au shaker et non pas à la cuillère ! dit l'homme.
- Voilà ce qu'il me faut, la même chose serveur !!!"


Au bout de la dix-septième vodka martini, nos compères n'étaient plus vraiment capables de se tenir convenablement assis. Ils décidèrent donc de s'allonger dans un champ à deux pas du bar.

" - Dites les hips ! Dupondt, vous sav…eh ! que je vous aime bien en f…eh !…t, vous parlez pas beu…beau… non beau… pas beau cul ! Et pis, ben vous z'êtes plutôt efficaces au tra…tra…travavavail !!

- Ouais boss, m'enfin vous m'avez l'air un peu pompette là, j'me trompe ?
- Je b…b…bois ja…ja…jamais pendant l'service petit ! Un peu comme l'autre, c'quoi d'jà son nom ? Jane Bide ?
- James Bond ? Ah oui, rhéo t'en as pensé quoi du p'tit dernier, t'sais, Skyfall !
- Hum, tu veux voir la critique de Moi ?
- On dit "Ma Critique" ! T'sais vraiment pas parler toi dis don' !
- Mais non, la critique de Pas Moi, tu sais le critique de la rédac' !
- Ah lui ? Ah non… Dites boss, l'avez vu le dernier Bond ?"

L'auteur ne répondit pas, il montrait du doigt une portion du ciel creusois, la mâchoire décrochée.

"- Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt, dit Gière pour paraître plus intelligent.
- 'fin regarde plutôt son doigt, y a un laser dessus…"

Rhéo poussa l'auteur, une balle de Walter PPK frappa l'endroit où ce dernier était assis la mâchoire décrochée. James Bond sauta en parachute avec la reine d'Angleterre. Il atterri devant le micro de M.  P. Moi. Vous ne nous y attendiez pas à celle-là ! Je vous l'accorde c'était un peu facile comme procédé.

"- Bonjour à toutes et à tous, vaches et poulets ! Nous voici en direct d'un champ creusois avec M. James Bond qui a accepté de nous accorder cette petite interview ! Vous appelez donc ?
- Mon nom est Bond, James Bond ! (Ecoutez avant de râler, essayez de la placer autrement celle-là  !)
- Vous venez de tourner dans Skyfall de Sam Mendes, pouvez-vous nous en toucher deux mots ?
- Tout d'abord merci de me faire l'honneur de cette interview dans votre très grande rédaction (N.D.L.R. : [sic]). Ecoutez le tournage s'est très bien passé ! J'aime beaucoup travailler avec Sam, vous savez sur Les Sentiers de la Perdition, c'était déjà sympa, et là l'ambiance était également très bonne. Il a vraiment su faire le James Bond qu'il fallait pour célébrer les cinquante ans de ma saga. Il a su distiller pas mal de clins d'œil aux précédents films. Il a aussi réussi à me rendre peut-être plus humain que dans les deux opus où Daniel Craig m'interprétait, ce qui sous-entend beaucoup plus d'humour, un peu comme au bon vieux temps. C'est un peu un retour aux sources, ce James Bond pourrait presque être le premier de la saga tant par exemple on observe de ressemblances entre le nouveau Q et "l'ancien", le personnage d'Eve est aussi agréablement bien construit. 
- Et que pensez-vous plus de Sam Mendes et de sa célèbre patte de réalisateur ? Il nous a habitué à des films qui étaient souvent assez dérangeants, qu'en est-il ici dans ce film plus "grand public" ?
- Il est vrai que Sam s'est assez cadré, on a moins ce côté dérangeant quoiqu'il est peut-être encore un peu présent sur le personnage de Raoul Silva incarné par l'excellent Javier Bardem que je me permets de saluer. Par contre il y avait toujours cette recherche omniprésente de l'esthétisme qui caractérise Sam. Chaque scène est un tableau, et ça c'est assez énorme. On échappe aussi au "Syndrome Casino Royale", vous savez cette façon de filmer les scènes d'actions en enchaînant des plans trop rapidement. Résultat on y voit rien, on décroche et le boulot fait par les cascadeurs ne sert plus à rien… Là c'est filmé proprement, et combiné à l'esthétisme de Sam, c'est plus qu'agréable à voir !
- On a également beaucoup parlé de la performance d'Adele pour la chanson du générique de Skyfall, il est vrai que c'est assez rare qu'une chanson de générique de James Bond soit autant plébiscitée dans les médias. Qu'en pensez-vous James ?
- Je pense que c'est totalement mérité ! Elle a beaucoup de talent et puis c'est une compatriote de mon beau pays qu'est l'Angleterre. D'ailleurs je tiens à signaler que le générique qui va avec est particulièrement bien réussi et surtout bien amené vis à vis de la scène précédente.
- Et bien un grand merci James pour cette interview, je vais vous laisser, je crois qu'on vous appelle pour sauver encore une fois l'Angleterre !
- Merci et au revoir !"

Quelques heures plus tard, l'auteur ayant décuvé, s'approcha de Moi.

"- Et ben Pas, tu vois que tu n'es pas si mauvais que ça. Ton interview s'est super bien passée ! Je peux l'écouter ?
- Oui bien sûr !"

Pas appuya sur le bouton lecture du magnétophone et rien ne se produisit : la bande magnétique n'avait jamais servi.


Titre (Titre Original): Skyfall (Skyfall) 
Réalisateur: Sam Mendes
Année de Parution: 2012
Genre: Espionnage
Acteurs Principaux: Daniel Craig, Bérénice Marlohe, Javier Bardem, Judi Dench, Naomi Harris, Ralph Fiennes
Musique: Thomas Newman
Synopsis en une phrase ®: Quand James Bond revient sur ses pas…

Note de la Rédaction: 10/10

mardi 25 septembre 2012

Jason Bourne : L'héritage

C'est l'histoire d'un con qui s'engage dans l'armée. Son instructeur est obligé de rajouter douze points à son Q.I. pour qu'il ait le minimum syndical, juste histoire de remplir les quotas de recrutement. Heureusement pour notre con, les Etats-Unis bossent sur un programme afin de rendre des gens plus intelligents. Et c'est ainsi que notre héros devient drogué aux pilules bleues. 
Manque de bol un jour, le programme s'arrête, et notre homme n'a plus accès à ses pilules. Il tue donc une bonne dizaine de personnes pour en récupérer et ne pas redevenir con.

C'était "Le scénario du dernier Jason Bourne".

"- Heu attends mon p'tit Fromaget, tu vas quand même pas publier ça ?
- Ben tu vois Loïc, j'ai bien envie de me gêner..."



"- Non mais on parle bien d'un Jason Bourne. La trilogie juste jouissive avec Matt Damon ?
- Ben déjà Matt Damon n'est plus là. On a droit à un certain Jeremy Renner. C'est pas qu'il soit mauvais le larron, mais c'est pas ça…Un peu comme un roquefort sans Penicillium roqueforti Déjà je passe sur le doublage français qu'est pas terrible. Enfin ce qui me dérange c'est son personnage. On a presque droit à un sur-homme. Il ne stresse jamais, n'observe jamais rien alentours et réussi tout. Au moins Matt avait un p'tit côté humain qui le rendait un minimum attachant... Et puis pour rester dans les personnages, Miss Weisz, l'argument visionnage du film : déjà elle est mieux sur Google Images, et en prime son personnage est lourd à toujours se plaindre, y a des baffes qui se perdent comme on dit chez nous…"

"-Bon d'accord les personnages, le scénario,… mais reste au moins la mise en scène non ?
- La quoi ? Tu te fourres l'intégrale dans le polynôme, et ce jusqu'au coude mon p'tit Breton. C'est aussi plat qu'un emmental suisse… Sérieux la première "bagarre" arrive au bout de 20 minutes et elle est pas originale pour un sou... Si encore y avait un minimum de tension dans l'air ? Mais non c'est trop demandé je crois... Où sont passés les combats avec un stylo Bic™©® ?? Et les Jason Bourne qui s'en allaient d'une maison en mettant un journal dans le grille-pain, avec le gaz ouvert ?"

"-En gros c'est nul c'est ça ?
- Non, y a un bon point : la musique. Et encore celle du début et du générique de fin. En fait c'est celle des opus précédents, donc elle est bien. Celle de cet opus est purement anecdotique... Je me demande encore comment il s'est récupéré plus d'audience que le dernier Batman de Nolan. Sont cons ou fous ces spectateurs américa… Hum attends Loïc, c'est quoi ce cactus sur le bureau ?
- Le quoi ?
- Diantre il se tourne pour me suivre quand je marche... 
- Je vois pas le problème, tu es sûr d'avoir bien dormi hier ?
- Et le fil électrique qui dépasse c'est aussi de la paranoïa…
- Faudrait vraiment que tu ailles te cou…
- Là tu viens de te prendre les pieds dedans… Attends j'examine ça… Une caméra, jaune, avec des lettres dessus : A L L O C I N et y a un petit E qui se ballade par là. Je sais pas qui c'est, mais on espionnait cette conversation. Il doit nous rester à peu près trois minutes pour quitter les lieux. Ça te laisse le temps de trouver notre probabilité de sortir vivant d'ici ! Pendant ce temps je vais essayer de mettre la main sur un grille pain et le journal du jour…"

L'auteur venait juste de rentrer de Johannesburg. Il était véritablement heureux de retrouver sa Creuse paisible et tranquille. Les oiseaux chantaient et les vache entonnaient à tue tête un meuglement des plus joyeux. Quand il ouvrit la porte tout sourire, il reçu un journal bien grillé en pleine face. Evidemment en Creuse, on n'est pas raccordé au réseau de gaz.

Titre (Titre Original): Jason Bourne : L'héritage (The Bourne Legacy) 
Réalisateur: Tony Gilroy
Année de Parution: 2012
Genre: Action
Acteurs Principaux: Jeremy Renner, Rachel Weisz et Edward Norton
Musique: James Newton Howard
Synopsis en une phrase ®: C'est l'histoire d'un con…

Note de la Rédaction: 03/10

samedi 11 août 2012

The Dark Knight Rises

Aubusson, il se fait tard. La banque locale vient d'être braquée. Deux malfaiteurs s'enfuient à pied dans la rue. Un éclair. Ils se croient tirés d'affaire. Un autre éclair. Et là sur un bâtiment en face, apparaît une forme, fugitive. Une musique se fait entendre. (Oui faut cliquer sur le bouton en bas, vous savez avec la crise… déjà que j'avais pas des masses de moyens avant…).




Un des deux hommes sort une arme. Un camembert vole. Son arme est éjectée. La forme surgit devant eux. Le second homme sort un couteau. Un jet d'emmental fondu le désarme. Ils en viennent aux mains. La forme pare leurs coups. La forme sent le munster bien fait. Les deux hommes sont ligotés. La forme disparaît. Un cheval arrive : c'est la police Creusoise. Les hommes sont arrêtés. Un autre éclair. Un plan sur le toit d'une ferme. On distingue la forme. Un autre éclair. Elle est vêtue de jaune. Une creusoise sort. Elle est blonde. Elle a une forte poitrine. Elle s'appelle Marie (Nota : Le Sainte-Marie est un ancien fromage au lait de vache, caillé au lait de veau). Elle hurle "C'est Cheese-Man, oh épouse moi mon héros !!!".

Un chat. Manifestement noir. Une tape sur l'épaule. Une phrase.
M. Fromaget se réveille.
"- Et ben on peut pas dire que t'ai le sommeil léger mon gars, tu peux corriger la critique de l'Auteur, elle nous arrive tout droit de Johannesburg !!"


"Grandiose", "magistral", et... "on en a pour son argent", c'est ce qui m'est venu à l'esprit en sortant de cette salle obscure. Car il faut bien avouer que ce troisième volet nous en met plein les mirettes : ça pète gentiment de partout, d'ailleurs c'est tellement bien fait qu'on en redemande !!! Mais il ne faudrait pas réduire cette Nolanite (NDLR: Œuvre de Christopher Nolan) à un banal film qui explose de partout… Tout comme dans les deux précédents volets, ce film possède une incroyable ambiance, et après l'ambiance sombre des deux premiers volets, c'est plus une ambiance de fin du monde qui transparaît. Et oui le "méchant pas beau" de l'opus en question s'est débrouillé pour placer une bombe quelque part dans Gotham City, avec en prime la menace de la faire péter si quelqu'un tente de se carapater de la ville !! Tiens en parlant de "Méchant pas beau", il faut souligner un Tom Hardy méconnaissable, qui s'en tire assez bien et montre qu'il peut jouer tout un tout un tas de genres différents (Oui il jouait bien dans La Taupe). Pendant qu'on est dans les acteurs, on citera aussi un certain Joseph Gordon-Levitt (Il jouait pas dans Inception ? Mais si !! Ça fait rudement chaud au cœur d'avoir quelqu'un qui suit !! (Et z'avez vu comment que je me fais de la pub pour mes autres critiques de façon totalement subtile ?). Le Joseph en question interprète un policier, dont le personnage pourrait bien donner naissance à une nouvelle trilogie !!

Une odeur de raclette. Une église. Un couple :  une blonde et un homme en jaune. Un prêtre. Des sacrements. Un "Oui je le veux". Un autre "Oui je le veux". Un baiser langoureux. Une gifle. Le sol de la rédaction de Qritic. Un chat noir qui ricane dans sa cape.
" - Tu as finis la correction au moins ?"
Il fit signe que non.
" - Tu sais ce qu'il te reste alors…"
Monsieur Fromaget s'y remis aussitôt, encore un peu secoué :
"Grandiose", "magistral", et... "on en a pour son argent", c'est ce qui m'est venu à l'esprit en sortant de cette salle obsc…
" - Je crois que tu en étais plus loin… Va falloir te mettre au café vieux" dit Moi en souriant.

Et puisqu'on est galants chauvins, on va même vous parler de Marion Cotillard, qui fait dans le "correct mais sans plus". Par contre Anne Hathaway nous ressuscite littéralement Miss Selena Kyle, alias Catwoman. Une petite mention pour ses lunettes, qui lorsqu'elles ne sont pas sur ses yeux marrons, forment deux oreilles de chat ; un autre moyen de moderniser un peu Catwoman. Il est évident qu'on se serait pas contre une trilogie féline avec Nolan derrière la caméra et avec en prime un aussi bon scénario !

Je vous l'accorde on est loin d'un thriller, mais celui de ce dernier Batman se paye le luxe d'un ou deux petits retournements de situation plutôt bien sentis, et qui permettent là-aussi de maintenir une certaine tension ! Enfin on ne pourrait terminer cette critique sans évoquer Mossieur Zimmer, Hans Zimmer, qui signe là une bande son au poil (de chauve-souris).


Titre (Titre Original): The Dark Knight Rises (The Dark Knight Rises)
Réalisateur: Chritopher Nolan
Année de Parution: 2012
Genre: Action
Acteurs Principaux: Christian Bale, Anne Hathaway, Tom Hardy, Marion Cotillard et Joseph Gordon-Levit.
Musique: Hans Zimmer
Synopsis en une phrase ®: Le Batman tire sa révérence en beauté.
Note de la Rédaction: 09/10

The Dictator

"- Salut Pas, la forme ? Je viens de recevoir un SMS étrange : vous avez reçu un message sur Al-Jazeera, veuillez composer le 555 878 906.
- Ben qu'est ce que tu veux que je te dise ? Appelle…"
Et M. Fromaget appela le numéro. Une voix dit :
"Vous avez un nouveau message, reçu aujourd'hui à 20h45, pour le consulter veuillez allumer la télévision"
Le spécialiste du fromage s'executa et c'est non sans surprise qu'il y découvrit…l'auteur menacé d'un fusil d'assaut.
"Bonjour les gars, je…heu…, ah oui le texte. Voilà j'ai été pris en étage alors que je me rendais sur Johannesburg, ceci n'est pas une plaisanterie. Si vous ne publiez pas cette critique de The Dictator dans les plus brefs délais, mes ravisseurs me tortureront, ils parlaient de me faire lire de l'allemand…


"La première chose qu'il faut savoir en allant voir The Dictator est qu'on va bien se marrer. Ben oui ce sont les même réalisateur/scénariste/producteur/acteur qu'un certain Borat. La seconde chose est que c'est le film qui vous prouvera la manipulation que les Etats-Unis d'Amérique osent vous faire subir !! On y voit enfin le vrai visage de la dictature. Les dictateurs sont des gens comme vous et moi, oui vous Mme Dubreuil ou vous M. Dubois. Car vous aussi il vous arrive de vouloir vous débarrasser dans un moment de colère de quelques 200 personnes ou encore de porter la barbe (surtout vous Mme Dubreuil).

Bref un excellent film à voir !!"

"-Heu on va quand même pas publier ça ? Ça pue le camembert : c'est répétitif et pas du tout objectif.
- Tu préférerais le voir mort ?
- Ben je serais pas contre vieux…
- Attends au moins qu'il nous ait versé nos salaires, et pas un mot de tout ça à son chat, sinon on est mort... En attendant, t'as qu'à publier ton avis après."

L'avis de M. Fromaget :


Je suis d'accord avec mon petit suisse de collègue, ce film enchaîne les gags absurdes et très réussis à la vitesse de l'éclair. Mais nom d'un Rocamadour, ça serait réducteur de réduire ce film à ça !! Tout d'abord  il tourne en dérision les dictatures, et ça c'est aussi bon à regarder qu'un bon roquefort. Mais en plus il se permet d'attaquer les U.S.A. En effet si on écoute bien le discours du dictateur aux Nations Unies, discours sur les dictatures, on se rend compte qu'on pourrait très bien l'appliquer aux pays de ces mangeurs de cheddar pour Burger.



Titre (Titre Original): The Dictator (The Dictator) 
Réalisateur: Larry Charles
Année de Parution: 2012
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Sacha Baron Cohen et Anna Faris.
Musique: Erran Baron Cohen
Synopsis en une phrase ®: Un dictateur confronté aux pire des maux : la démocratie.

Note de la Rédaction: 9/10



lundi 4 juin 2012

Men In Black 3

À : moipas@creuse.fr
Objet : Re: Critique de Men In Black 3
De : critiques@allocine.fr


Le 30 mai 2012 à 20:13, moipas@creuse.fr a écrit :
Veuillez trouvez ci-contre ma critique de Men In Black 3 et la publier dans les plus brefs délais.


Quinze années se sont écoulées depuis Men In Black premier du nom et dix depuis le second opus. Que penser de ce troisième opus ?
La réponse dans cette critique.

Tout commence lorsque J découvre un matin que K est mort depuis près de 40 ans, alors qu'il discutait encore avec lui la veille. J est également devenu soudainement accro au chocolat au lait. Sa boss en déduit donc tout de suite ce qui s'est passé : il a été victime d'une fracture temporelle. Quoi vous n'auriez pas pensé à la même chose ? Bande de petits joueurs va ! Il est évident que d'un point du vue de la scénarisation mise-en-scène-ique, ce genre de procédés affabulatoires empiriquement théoriques démontre une certaine misogynie neutrononique de base décimale de la part du scénariste (qui n'est autre qu'Etan Cohen, à ne pas confondre avec son quasi-homonyme Etan Coen (des frères Coen)). Tout cela pour dire que quand sa boss voit qu'il est accro au chocolat au lait, elle lui diagnostique un problème de localisation temporelle. A mince j'ai déjà écrit ça… Pas grave… Donc en gros elle l'envoie dans le passé, en 1969, qui n'est autre que l'année de Woodstock ("Du stock de bois" pour les anglophobes), l'année juste avant 1970, l'année juste après 1968 (oui mai 68, mort de Martin Luther King, etc.), l'année du lancement d'Appolo 11 (Neil Armstrong ("Neil aux bras forts"), Buzz Aldrin  ("Buzz Aldrin") et Michael Collins ("Michel Colline")) et c'est tout ! Et J devra empêcher son collègue de se faire tuer par le gros méchant pas beau pas gentil !

Nous sommes en présence d'un opus dans la lignée du précédent, avec des gros flingues chromés, des extra-terrestres à mourir de rire et d'excellentes répliques. Néanmoins le film s'aventure dans des domaines un peu plus sérieux : il traite notamment la ségrégation mais toujours avec beaucoup d'humour. Mention spéciale au personnage de Griffin qui est assez bien écrit, bien que déroutant. On trouvera aussi une grosse révélation sur un des deux personnages, qui est amènera une petite touche "émotion". On est donc plus réellement face à une suite efficace qu'à un opus révolutionnaire, nonobstant, on ne s'en plaindra pas, c'est ce qu'on attend en allant voir Men In Black.

Cher Monsieur Moi,

Je souhaitais grandement vous remercier au nom de toute l'équipe d'Allocine. A chaque réception de vos critiques, nous avons les larmes aux yeux ! En effet, devant tant de nullité, une telle absence de style, une telle incapacité à construire des phrases claires, nous ne pouvons que rire à chaudes larmes !!!

Soyez assuré que votre critique ci-jointe est d'ailleurs une des meilleures que vous ayez rédigée, elle ira donc rejoindre vos autres critiques sur le tableau d'affichage qui vous est consacré sur la porte de nos toilettes ! 

Encore une fois un grand merci à vous ! 

Cordialement,

Toute l'équipe d'Allocine.

P.S. : Concernant votre 5798ème Curiculum Vitae, nous sommes dans le regret de vous signaler, que vous ne correspondez (toujours) pas à nos critères. Try again !

P.P.S. : Surtout ne vous arrêtez pas d'écrire, vous avez un talent qui tient presque du génie !! Ne dit-on pas des génies qu'ils sont incompris ?

Titre (Titre Original): Men In Black 3 (Men In Black 3) 
Réalisateur: Barry Sonnenfeld
Année de Parution: 2012
Genre: Comédie
Acteurs Principaux: Will Smith, Tomy Lee Jones et Josh Brolin.
Musique: Danny Elfman
Synopsis en une phrase ®: Quand J remonte le temps pour sauver son collègue ronchon !

Note de la Rédaction: 8,5/10

dimanche 27 mai 2012

Mission to Mars

"- Monsieur Baghera ?
- Miaou ! (Oui ?)
- J'ai un appel en P.C.V. pour vous, je crois que ça vient de la planète Mars.
- Miaou ?? (Passez-le moi je vous prie !).
- Allo Bagh, tu peux payer ? J'ai plus un rond, j'ai tout dépensé au cinéma, j'ai vu un film pas mal…
- Miaou… (Ouaip et ?)
-…et comme j'ai pas trouvé de fax, je pense donc que je vais te la dicter, et tu la publieras sur le blog, hein ?
- Miaou ??!!! (D'accord on fait comme ça !)
- Au fait, tu sais si Jean-Pierre me cherche toujours ? (Ces événements ont été racontés dans la critique de The Usual Suspects).


"- La première chose qu'on se dit à la vue de la première partie de Mission to Mars, c'est que c'est encore un autre de ces films d'aventure spatiale à la Armageddon : entendez par là qu'une équipe a une mission, et que pour y arriver, ses membres vont tous trouver la mort. Néanmoins ça a le mérite d'être bien mis en scène, relativement "réaliste" et avec des effets spéciaux qui n'ont pas trop vieilli. La mise en scène parlons en plus en détail : elle n'est pas linéaire dans le sens où l'on y trouve pas mal d'ellipses narratives. En effet on apprend certains événements par le biais du contrôle de mission en orbite terrestre qui reçoit les messages avec un délai de 40 minutes (Oui, renseignez vous sur Google Map, la distance Terre-Mars varie entre 56 millions de km et 400 millions de km (En passant par la A87, je ne vous parle pas des petites routes de campagne…)).

Et puis au fur et à mesure de l'avancement du film, le genre commence à changer. En effet les membres de la mission découvrent une sorte de visage sur la planète. Je vous vois venir avec vos gros sabots (ou converses, au choix) : "Remake d'E.T.", "Mars Attaque II", etc. Soyez rassuré, il est bien question d'extra-terrestres, mais à la toute fin du film, et on est loin des stéréotypes hollywoodiens du genre (Même si on reste loin d'un District 9). On aura droit à une fin pas forcément transcendante (même si assez intéressante comme postulat), mais relativement bien amenée. On notera une bande son d'Ennio Morricone, qui change ici totalement de registre.

Ainsi, Mission To Mars, de part son histoire assez originale, sa mise en scène assez efficace, est un bon film de Science-Fiction, certes pas forcément génial, certes loin des maîtres du genre, mais il vous permettra de passer un bon moment et pourquoi pas à réfléchir sur notre bonne vieille Terre.

Tu as tout noté ?

- Miaou ?!?! (Oui ne t'inquiète pas je connais mon métier, pour qui me prends tu ?)
- Heu oui excuse moi, bon je vais te laisser, les tarifs Télécom Creuse pour Mars ne sont pas donnés je crois. Je vais essayer de me trouver un vol pour Johannesburg, à plus et salue l'équipe ! Dis leurs que je vais bien."


Titre (Titre Original): Mission To Mars (Mission To Mars)
Réalisateur: Brian de Palma
Année de Parution: 2000
Genre: Science-Fiction
Acteurs Principaux: Gary Sinise, Don Cheadle et Connie Nielsen
Musique: Ennio Morricone
Synopsis en une phrase ®: Synopsis


Note de la Rédaction: 7,5/10

samedi 26 mai 2012

The Usual Suspects

Mesdames et Messieurs, Mesvaches et Mesbœufs, Mespoules et Mescoqs, je vous souhaite à tous la bienvenue dans le célèbre cinéma en plein air d'Aubusson. Je tenais personnellement à vous remercier pour votre soutien durant le tournage. Mais bon laissons place au cinéma, voici mon premier film que j'ai intitulé "The Usual Suspects" avec en vedette Messieurs Spacey et Benicio Del Toro. Je dois dire que je suis assez fier de mon scénario. C'est parti !

Mais une rumeur se répand peu dans la salle à la vue du générique de début, finalement Jean-Pierre, creusois pur jus depuis cinquante générations, interpelle l'auteur.
"- Hé, depuis quand tu t'appelles Bryan Singer ?
- Ouais t'as raison Jean-Pierre, il se fiche de nous là, c'est pas son film !!!
- Pendons le !!!
- Au Buchet !
- Oui, on m'appelle ? déclara un homme dont ça devait être le nom de famille.
- Non mais heu, c'est que, c'est un malentendu, je…argh, non mais lâchez moi !!! Je…au sec..."

Et l'auteur disparu sous une meute de creusois sur cette musique…



"- Nous voilà donc tous réunis en ce jour tragique, pour enterrer notre ami commun, j'ai nommé le fondateur de ce blog, que nous appelions tous affectueusement : l'auteur. Est-ce que vous avez quelque chose à dire ?
- Merci Loïc de ta présence, je pense que le meilleur hommage qu'on pourrait lui rendre, serait de lui dédier une dernière critique vous ne trouvez pas ?
- Oui tu as raison Pas, dit M. Fromaget, en plus je crois que The Usual Suspects était son film préféré non ? Le seul qui ait réussi à l'avoir comme il disait avec un petit sourire…
- Dites, on peut dire un mot ? demanda Stat.
- Oui, vous êtes nouveaux les gars, mais allez-y ! déclara Pas Moi.
- On tenait à dire à Baghera, son fidèle compagnon, qu'on était de tout cœur avec lui, ça doit être dur. D'ailleurs il porte en ce moment même le deuil…
- Mais non andouille, le noir c'est la couleur naturelle de son pelage…"

Alors The Usual suspects est un thriller assez sombre mettant en scène cinq truands qui se rencontrent lors d'une parade d'identification, tout ce qu'il y a de plus banal. Il paraît d'ailleurs que cette parade fut le point de départ de la conception du scénario du film. On y trouve  Keaton, un ex-policier ripoux qui tente de rentrer dans le droit chemin, Mcmanus et Fenster, deux braqueurs associés, Hockney, un expert en explosif et Verbal Kint, un petit escroc infirme.

Verbal est le seul survivant de la bande, et on le retrouve dans le bureau d'un policier en train de raconter, avant sa libération, ce qui a conduit les quatre autres truands à la mort… Et puis soudain un nom apparaît, il s'agit de celui de Keyser Söze. Cet homme est devenu une légende parmi les malfaiteurs, une sorte de "père fouettard" des méchants, un tueur sans pitié qui s'est imposé dans le milieu, d'ailleurs on dit que tout le monde peut un jour travailler pour lui sans le savoir…

On suit donc les pérégrinations de nos cinq héros qui sont pris dans une machination qui va rapidement les dépasser. Le film est le digne représentant d'une douce époque où l'on privilégiait le scénario et le jeu d'acteur aux effets spéciaux. Ce film est d'ailleurs connu essentiellement pour son retournement de situation final qui est tout simplement un des meilleurs jamais comptés au cinéma.

On l'a dit, le film est porté par un excellent jeu d'acteur, mais aussi par une ambiance vraiment réussie, même si on est loin de celle d'un Seven. Cette ambiance est délicieusement agrémentée d'une musique signée par John Ottman (voir le thème principal en début de critique) ainsi que d'une mise en scène plutôt bien fichue qui a le mérite de ne pas nous perdre dans l'intrigue, malgré la narration par flashbacks.

En résumé, on est en présence d'une perle rare, qui est considérée à juste titre comme un film culte !

"- On a fait du bon boulot, ça lui aurait plu je pense ! dit M. Fromaget
- Bon, mettons le en terre…
- Attendez !!!! Attendez !!!! vociféra un creusois en accourant.
- Hé du calme vieux, c'est un enterrement ici !
- Faites ouvrir ce cercueil immédiatement !!
- Quoi mais ça ne va p… s'insurgea M. Fromaget.
- Jean-Pierre a disparu !! hurla le creusois en le coupant.
- Nom d'un camembert, faites ouvrir ce cercueil !!!!"

Au prix d'une petite demi-heure d'effort, l'on découvrit que le cercueil ne contenait nulle trace de l'auteur, mais plutôt un creusois bien vivant répondant au doux prénom de Jean-Pierre, avec comme seul compagnon une lampe torche.

- Non mais il a trop regardé Kill Bill celui-là ? dit Stat.
- Je dirais juste que :

Le coup le plus rusé que le diable ait réussi, c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. Et d'un coup, il s'envole.


Titre (Titre Original): The Usual Suspects (The Usual Suspects)
Réalisateur: Bryan Singer
Année de Parution: 1995
Genre: Thriller
Acteurs Principaux: Kevin Spacey, Benicio del Toro et Gabriel Byrne.
Musique: John Ottman
Synopsis en une phrase ®: Qui est Keyser Söze ?


Note de la Rédaction: 10/10