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dimanche 18 mars 2012

The Artist

Aujourd'hui, à film hors du commun, critique exceptionnelle. Et hop je fais appel à toi magie de la technologie ! Un, deux et trois ! Abracadabra !

Nous voici en noir et blanc, avouez que ça a de la classe ! Pourquoi le noir et blanc ? Pour célébrer un grand film, un film qui, bien qu'il soit muet, a fait grand bruit. Ne dit t-on pas d'ailleurs que le silence est d'or ? Ça tombe bien vu le nombre de récompenses dorées que ce petit bijou a récolté ! Mais ne tardons pas plus, démarrons la projection...



Débutons juste par une mention au boulot qui a été fait d'un point de vue purement technique : avec un format d'image 4/3, du noir & blanc, des intertitres et une bande son dantesque, ce film est un véritable hommage à tous les Chaplin, Laurel & Hardy et autres Harold Lloyd. 

Ce pan du septième art (Classement Made In Hegel®), nous compte les péripéties d'un acteur far du cinéma muet, j'ai nommé Georges Valentin. Ce dernier croisera au cours d'un de ces films une certaine Peppy Miller, qu'il propulsera sur le devant de la scène. Cependant l'histoire se déroule en 1927, et que se passe t-il en 1927 ? C'est la sortie du Chanteur de Jazz, d'Allan Crosland.

Le chanteur de Jazz, maintenant avec du son et de la couleur (enfin seulement l'affiche) !
Le Chanteur de Jazz n'est pas connu pour son réalisateur, ni pour ses acteurs, ni pour son scénario, ni pour son monteur, ni pour serveur de café officiel, ni pour ses figurants, ni pour son affiche (Heu t'es sur qu'il est connu ?) mais pour son ingénieur du son, le très célèbre M. X (Nous l'appellerons X, car il préfère garder l'anonymat (En fait surtout parce que tout le monde a oublié son nom)). Monsieur X, Y de son prénom, s'est dit "Et pourquoi ne pas faire un film avec des paroles ? Du chant ???". Il a donc inventé le microphone (en se basant sur un cours de physique sabyns), a enregistré quelques sons. Ensuite, il a inventé le haut-parleur (grâce à des fiches de révision sabynes), et en a mis quelques uns dans des salles de cinéma (Un lointain descendant de Leonard de Vinci à ce qu'il paraît). Succès garanti ! Imaginez vous en 1927, à écouter des dialogues, c'est un peu comme-ci, vous découvriez la couleur en 2012 à Aubusson, ou encore la 3D dans un pays développé !

Et donc voici notre très cher Georges Valentin au chômage… En effet, l'artiste, trop orgueilleux refuse de passer au film parlant. Ce n'est pas le cas de Peppy qui elle, passe du statut de figurante, à celui d'actrice principale. La suite, au cinéma !

Pour la suite de la critique, nous n'évoquerons pas la performance de Sieur Jean Dujardin, en effet cet homme n'a réellement aucun talent d'acteur et ne mérite nullement toutes ses récompenses. Comment ne pas évoquer non plus Bérénice Béjo, qui, en digne héritière de Jobyna Jarlston, illumine le film ! Enfin, cette critique ne serait pas complète sans l'évocation d'Uggie, le fidèle compagnon canin de Dujardin dans le film.

Avant de terminer, certains diront que ce film a tout fait pour récolter un Oscar, car étant tourné à Hollywood, avec un bon paquet d'acteurs et de techniciens américains. Et qu'il n'est pas vraiment français. Mais je voudrais rappeler à ces gens, que si le cinéma a été inventé en France, c'est bien grâce aux Etats-Unis qu'il a été popularisé ! Il faut donc dépasser ces considérations nationalistes (donc voter pour Chasse, Pêche, Nature et Traditions) et célébrer le cinéma dans son internationalité ! (Sur ce je retourne à une dissertation de français, je suis chaud.)

Titre (Titre Original): The Arstist (The Artist) 
Réalisateur: Michel Hazanavicius
Année de Parution: 2011
Genre: Muet
Acteurs Principaux: Jean Dujardin, Bérénice Béjo et Uggie
Musique: Ludovic Bource
Synopsis en un phrase ®: Les péripéties d'un acteur muet qui veut le rester.
Note de la Rédaction: 10/10

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